Ennahdha est un parti civil qui veut appliquer le coran, d’après Abdelkarim Harouni

Abdelkarim Harouni a évoqué à l’antenne de Shems Fm leur leur position par rapport au projet de réformes des droits de succession et de la nécessité de se restreindre aux textes du coran

Parlant de Youssef Chahed, Harouni a dit que dans les circonstances délicates que vit le pays, le chef gouvernement se doit de travailler sérieusement et de ne pas anticiper pour les présidentielles. Il a ajouté qu’Ennahdha ne donnait pas de consignons, mais d’exprimer son avis en tant que parti politique tunisien qui cherche l’intérêt du Pays. Il a déclaré qu’ils
Concrètement, il a déclaré qu’Ennahdha a demandé à Chahed de préciser sa position et ses choix et de dire ce qu’il projette de faire. Mais il a rappelé que le mouvement Ennahdha soutient le gouvernement en place et pense qu’il doit se concentrer sur le pays pour la sortir de la crise. Il a aussi dit que le chef de gouvernement semble avoir bien assimilé ce conseil.
Dans un autre contexte, Abdelkarim Harouni a annoncé que son parti est un parti civil et qu’en même temps c’est un parti qui parle au nom de l’Islam et du peuple tunisien qui en majeure partie musulman. Il a dit que le parti l’a toujours précisé dans son statut et l’a rappelé maintes fois. Il a déclaré que la Tunisie est un état civil dont la religion est l’islam et qu’il n’y a aucune contradiction entre les deux. La constitution est une constitution cohérente avec toutes ses parties. Son texte ne s’oppose pas à la religion. Elle respecte le peuple qui est musulman en grande partie, selon Harouni.
Harouni, au nom de son parti, a avoué qu’il y avait beaucoup à faire dans les droits de la femme mais que pour les droits de succession les textes étaient clairs et tranchés et assuraient une équité et un équilibre dans la famille. « Nous représentons un état civile dont la religion est l’Islam c’est notre identité et c’est la formule que nous avons choisi. Mais l’Islam c’est un mode de vie applicable dans le quotidien » a dit Harouni.
Un référendum sur le projet de réforme de la COLIBE ne fait pas peur à Ennahdha car le peuple tunisien est musulman et n’acceptera pas qu’on touche à certains préceptes mais c’est la COLIBE elle-même qui refuse d’y avoir recours, a-t-il fini par dire.
 

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