Publié le 06-03-2018

Pour la fête de l’Aïd, les tunisiens piochent leurs vêtements dans des tas de fripes

La cherté de vie semble avoir fait des ravages dans les ménages tunisiens. La hausse des prix des produits de consommation, l'avènement du mois de ramadhan, l’arrivée de l’Aïd et de la rentrée scolaire ont laissé le consommateur tunisien perplexe fasse  à des poches vides. 



Pour la fête de l’Aïd, les tunisiens piochent leurs vêtements dans des tas de fripes

Fêter l’Aïd et acheter de nouveaux vêtements pour ses enfants est probablement un rêve irréalisable pour certaines familles surtout que la majorité des tunisiens font partie d’une classe sociale moyenne pliée sous le poids des prêts à rembourser et des dépenses de consommation courante.  

Comment faire face aux dépenses de l’Aïd alors qu’on est en plein mois de Ramdhan, mois des dépenses par excellence, et au seuil de la rentrée scolaire ? La solution semble ironique vu que la coutume exige que l’on fête l’Aïd habillé de neuf. Désespérées, les familles dont les revenues sont restreintes ont, en effet, préféré piocher leurs vêtements dans les tas de fripes.

Ce secteur a connu une véritable réviviscence avec l’approche de l’Aïd. Après quelques mois d’hibernation, certains marchés (celui de l’Ariana, Ibn Khaldoun, Hafsia) situés dans des zones populaires, ont observé une activité en constante hausse. La demande sur les friperies, au niveau des marchés précédemment cités, a atteint le seuil des 80%.   

Selon le témoignage de certains vendeurs de fripes, un budget de 40Dt par personne permet à un consommateur tunisien de s’acheter ce qui lui faut pour fêter Aïd El Fetr. Avec un budget raisonnable, on peut donc s’offrir des vètements d'occasion mais de grandes marques et des pièces uniques. 


N. J.
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