Publié le 06-03-2018

Le cheikh Houcine Laâbidi porte plainte contre le ministère de l’Intérieur pour kidnapping

Le président du comité scientifique de la mosquée Zeitouna, cheikh Houcine Laâbidi, a déclaré avoir porté plainte contre le ministère de l’Intérieur suite à son arrestation par des policiers en civil et ce le vendredi 3 août. 



Le cheikh Houcine Laâbidi porte plainte contre le ministère de l’Intérieur pour kidnapping

Le Cheikh Houcine Laâbidi a affirmé que son arrestation par les policiers visait à l’empêcher de prêcher à la mosquée de la Zeitouna lors de la prière du vendredi, sachant que le ministère des Affaires Religieuses tente depuis les évènements de la Abdellia de le remplacer.

"Des policiers en civil m'ont enlevé lorsque j'étais dans la voiture de mon avocat. Ils m'ont agressé physiquement et verbalement", a-t-il expliqué à l’agence France Presse. Le Cheikh a ajouté que ses ravisseurs, 8 agents de la brigade de lutte anticriminelle, l’ont intercepté, vers 9h du matin, au niveau d’une forêt de Ben Arous et l’ont kidnappé.

Transféré au poste de la brigade de lutte anticriminelle, section El Gorjani, le cheikh Houcine Laâbidi affirme avoir été agressé physiquement et verbalement. Des accusations que le ministère de l’Intérieur a démenties dans un communiqué publié pour l’occasion.

Le Cheikh Houcine Laâbidi a accusé, dans ce même contexte, le ministère des Affaires Religieuses d’être derrière son agression. Il a indiqué que le jour même, le ministère a désigné un autre imam pour le prêche du vendredi. Des accusations que le ministère des Affaires Religieuses a réfutées.

En effet, le ministère des Affaires Religieuses a, déclaré dans un communiqué, que le Cheikh Houcine Laâbidi a remplacé les serrures de la mosquée la Zeitouna et qu’un huissier de justice a été envoyé afin d’examiner cette affaire mais il a été agressé par le Cheikh Hocine Laâbidi. A la suite de quoi, ce dernier a été convoqué pour investigation.  

Rejetant les accusations portées à son encontre, le Cheikh Houcine Laâbidi a expliqué que par tels agissements le ministère des Affaires Religieuses cherche à camoufler le crime dont il était victime, à savoir son kidnapping et son agression par les agents de la brigade de lutte anticriminelle.    


N. J.
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