Publié le 06-03-2018
20 mars 2013 : Est ce que les élections auront lieu à temps ?
La polémique sur la prochaine date électorale refait surface dans la scène sociopolitique tunisienne et ce, au niveau des déclarations controversées des différentes parties politiques.
Dans le même contexte, les invitations se succèdent autour de la réactivation de l’instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) et des accusations semblent avoir lieu à l’encontre du gouvernement transitoire actuel mettant en doute sa capacité à gérer l’État et à fixer une date d'élections ainsi qu'une loi électorale.
En outre, des experts en droit ont déclaré que le ralentissement au niveau de la création d’une nouvelle ISIE empêchera les élections de se passer dans la date prévue déclarée par Hamadi Jebali, chef du gouvernement.
Le professeur du droit constitutionnel, Chafik Sarsar, a affirmé que la préparation d’éventuelles élections exige au moins 8 mois et que le ralentissement dans la réactivation d’une nouvelle instance ainsi que dans la mise en œuvre d’une loi électorale empêchera le gouvernement de respecter la date du 20 mars 2013 comme prochaine date électorale.
D'un autre côté, la soumission de la nouvelle constitution à un référendum exigera au moins 2 mois de préparation logistique ainsi qu’une campagne d’interprétation de la constitution pour les tunisiens. Ajoutant à cela les déclaration de Habib Khedher, rapporteur général de la constitution, qui a affirmé que le brouillon de la constitution ne sera pas prêt pour le 15 juillet 2012.
Tout cela ne peut que ne pas respecter la date du 20 mars 2013.
