Appel à l'audite de la dette tunisienne

Le 14 janvier était une occasion pour rompre définitivement avec les pratiques de l’ancien régime, le Tunisien qui est sorti dans les rues a revendiqué le droit à la dignité (travail, santé, éducation etc..) des droits basics de tout être humain vivant sur terre.

Simplement depuis le 14 janvier 2011, les hauts dirigeants de la Tunisie voient que l’endettement est la seule issue pour la relance économique et la promotion de l’investissement. Des projets qui porteront leurs fruits dans un futur lointain, ce qui fait que le Tunisiensortit lors des évènements du 14 janvier, devra encore patienter avant de voir les résultats de sa « révolution ».

Avec 49 % taux d’endettement et 7% comme déficit budgétaire (selon Standard & Poor’s) la dette tunisienne devient un vrai danger quiguette tous les consommateurs tunisiens d’où l’économie du pays. Cette dette elle-même inclut l’ancienne dette de Ben Ali.

Par ailleurs, c’est dans ce contexte-là, qu’une pétition est mise en ligne revendiquant la libération du peuple tunisien de la charge de cette dette odieuse, pour lui permettre de réaliser ses aspirations nationales, avec de réelles chances de réussite, les associations ainsi que les individus signataires de ce communiqué :

1) Dénonçons le rôle du FMI et de la Banque Mondiale dans l’appauvrissement des peuples et le soutien des dictatures

2) Revendiquons la suspension du remboursement de la dette publique

3) Appelons à la mise en place d’un audit citoyen de la dette par une Commission constituée de membres de la société civile et de membres de l’exécutif, dans le but d’annuler la part odieuse et illégitime de la dette.

4) Prévenons l’acquisition future de dettes illégitimes et asservissantes en inscrivant dans la Constitution des mécanismes de contrôle de l’endettement public.

Voici un extrait qui explique au mieux le problème de la dette : (A vous de voir si vous devriez signer ou pas) !

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