Publié le 06-03-2018
71% des étudiantes tunisiennes veulent immigrer !
Une étude effectuée par un chercheur de la faculté de sciences humaines de 9 Avril sur 150 jeunes filles tunisiennes a révélé, entre autres, que 71% des étudiantes veulent immigrer.
Une étude effectuée par un chercheur de la faculté de sciences humaines de 9 Avril sur 150 jeunes filles tunisiennes a révélé, entre autres, que 71% des étudiantes veulent immigrer.
Cette volonté de quitter le pays et de vivre ailleurs de la part de nos étudiantes vient, selon l’étude publiée par le quotidien assabah, indépendamment de la destination du pays étranger. Plus encore, 28,7% d’entre elles se disent prêtes à interrompre leurs études si un tunisien résident à l’étranger venait à demander leurs mains. Le même taux atteint 62,7% si le futur mari promet de la laisser finir ses études après le mariage.
Par ailleurs, le taux de jeunes filles qui se dirigent vers l’immigration clandestine a à son tour considérablement augmenté ces dernières années et n’est plus très loin de celui des garçons. Il en est de même pour les coopérations techniques entre la Tunisie et les autres pays, un moyen vers lequel accourent de plus en plus les jeunes diplômées.
Dans ce dernier volet, deux principaux changements ont été remarqués, le premier est que la coopération se fait de plus en plus hors mariage, le deuxième concerne la destination qui ne privilégie plus les pays de l’Europe mais plutôt ceux du Golfe.
Le chercheur qui a réalisé l’étude explique ces résultats par les changements de mœurs de la jeune fille tunisienne qui se sent, grâce aux études, plus indépendante et responsable de son sort surtout avec le recul de l’âge du mariage.
Cette volonté de quitter le pays et de vivre ailleurs de la part de nos étudiantes vient, selon l’étude publiée par le quotidien assabah, indépendamment de la destination du pays étranger. Plus encore, 28,7% d’entre elles se disent prêtes à interrompre leurs études si un tunisien résident à l’étranger venait à demander leurs mains. Le même taux atteint 62,7% si le futur mari promet de la laisser finir ses études après le mariage.
Par ailleurs, le taux de jeunes filles qui se dirigent vers l’immigration clandestine a à son tour considérablement augmenté ces dernières années et n’est plus très loin de celui des garçons. Il en est de même pour les coopérations techniques entre la Tunisie et les autres pays, un moyen vers lequel accourent de plus en plus les jeunes diplômées.
Dans ce dernier volet, deux principaux changements ont été remarqués, le premier est que la coopération se fait de plus en plus hors mariage, le deuxième concerne la destination qui ne privilégie plus les pays de l’Europe mais plutôt ceux du Golfe.
Le chercheur qui a réalisé l’étude explique ces résultats par les changements de mœurs de la jeune fille tunisienne qui se sent, grâce aux études, plus indépendante et responsable de son sort surtout avec le recul de l’âge du mariage.
Photo : film « la traversée » de Maëva Poli
