Nasereddine Ben Saïda, directeur d’Ettounsia traduit en justice pour atteinte à la réputation

Le directeur du journal Ettounsia, Naserddine Ben Saïda a été traduit en justice, avec 6 autres employés de la société des chemins de fer, pour atteinte à la réputation. 

La sixième chambre pénale du tribunal de première instance de Tunis a reporté, au 12 Juillet, l’annonce de son verdict dans l’affaire du directeur du journal Ettounsia et 6 employés de la société des chemins de fer accusés d’atteinte à la réputation.

En effet, un employé de la société des chemins de fer a porté plainte contre six de ses collègues et Nasereddine Ben Saïda, directeur d’Ettounisa suite à la publication d’un article paru dans le journal cité précédemment.

Les accusés auraient déclaré que le plaignant entretenait des relations douteuses avec des membres de la famille Trabelsi notamment, Imed et Belhassen Trabelsi. Ils auraient, aussi, indiqué que le plaignant jouissait de nombreux privilèges en raison  de sa loyauté à l’ancien régime.  

Le quotidien Essabah rapporte que la défense a plaidé l’innocence pour les 6 accusés. De même pour l’avocat de Naserddine Ben Saïda. Ce dernier a expliqué qu’il avait accordé au plaignant le droit de réponse mais il a préféré se référer à la justice.

Rappelons que Naserddine Ben Saïda, n’est pas à son premier procès. Il a été condamné à une amende de 1000 dinars dans l’affaire dite Attounissia. Cette affaire concernait, en effet, une photo sur laquelle apparait le joueur de football germano-tunisien Sami Khedira avec sa femme dénudée et qui a été publiée sur la couverture du journal. Jugée portant atteinte aux bonnes mœurs, une enquête a été engagée contre le directeur du journal. 

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