Publié le 06-03-2018

« Hannibal Barca » à Carthage

 Le Festival International de Carthage 2009 s’est offert le confort, hier le mardi 14 juillet 2009, de présenter en première mondiale et en exclusivité la symphonie « Hannibal Barca » composée par Jelloulu Ayed et orchestrée par Ahmed Achour. 



« Hannibal Barca » à Carthage

Le Festival International de Carthage 2009 s’est offert le confort, hier le mardi 14 juillet 2009, de présenter en première mondiale et en exclusivité la symphonie « Hannibal Barca » composée par Jelloul Ayed et orchestrée par Ahmed Achour. 

 

Cette œuvre  symphonique est un hommage à Hannibal, le héro carthaginois, qui a marqué la mémoire universelle pendant une vingtaine de siècles. La symphonie est composée de trois mouvements « la fierté de carthage », « la longue traversée » et « la destinée glorieuse ». Les deux orchestres symphonique tunisien et philharmonique du Maroc se sont associés à des solistes algériens et français pour présenter l’œuvre dans une heure et demi à peu près. Une petite pause était animée par une poésie arabe en hommage à Hannibal, récité par Moncef El Baldi (voix off).

 

Le public de la symphonie en Tunisie, comme d’habitude, nombreux et averti n’était pas tout à fait enchanté par "Hannibal Barca". En effet, en posant la question à plusieurs présents, ils nous ont assuré que la composition n’inspire pas la destinée glorieuse de Hannibal, ni la guerre qu’il a mené (manque au niveau des instruments acoustiques qui peuvent renvoyer à l’ambiance de la guerre).

 

D’autant plus que le personnage de Hannibal n’était pas interprété par un soliste ou même plusieurs pendant la symphonie. En effet, le jeu était collectif et le premier concerto était d’un rythme doux et monotone qui n’a rien avoir avec la fierté d’Hannibal et de Carthage. L’interprétation était peu émouvante et perfectionnée, au point que quelques connaisseurs doutent qu’il y eu des répétitions dans ce groupe métissé.

 

Une dernière question s’est posée dans les coulisses : pourquoi les virtuoses tunisiens sont presque absents de cette symphonie ? Il suffit de citer deux noms, Bassam Makni et Mehdi Trabelsi, qui auraient pu donner un meilleur concerto de piano. Pourquoi ils étaient absents ? Nous n’en savons rien.


Henda


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