Ben Ammar : tous les détails de la rencontre de BCE au Qatar

Le producteur Tarek Ben Ammar ayant été un témoin de la rencontre réunissant Béji Caïd Essebsi et le prince de Qatar, affirme que l’homme d’Etat,  a bien géré les rênes des choses et a fait entendre les difficultés de ce gouvernement spécialement lors de la gestion des crises économique et sociale.

M. Essebsi a aussi parlé de potentiels investissements Qataris dans le pays comme il a adressé une invitation aux différents responsables Qatariens pour activer ces investissements.

L'homme d'Etat M.Béji a souligné l’importance de ces investissements pour relancer l’économie, la résorption du chômage et ainsi échapper à la crise qui guète le pays. Il a aussi porté l’intention sur la stratégie de dialogue que le gouvernement doit adopter à fin de contenir les revendications légitimes et naturelles des « fils de la nation ». Soulignant que tout le monde vit un problème de communication en Tunisie.

Tarak Ben Ammar a dit lors d'une interview avec le quotidien "Haqaeq" que Béji Caïd Essebsi est un homme politique intègre, ouvert et réceptif aux critiques citant que quelques parties du gouvernement actuel doivent réduire l’acharnement excessif sur lui, visant que l’intérêt du pays est dans l’union et le travail. Il a en outre affirmé que les problèmes sont d’ordres économique et social et que le gouvernement doit les résoudre avec l’entente et non dans la discorde.

L'homme d'affaires, aspirant à être l'ambassadeur du pays à l’étranger, s’est réunit avec Al-Walid ben Talal, le Cheikh Saleh Abdullah Kamel ainsi qu’avec d'autres hommes d’affaire étrangers  unifiant les efforts  pour rendre service à la Tunisie peu importe la succession des gouvernements, souhaitant voir la Tunisie prospère économiquement comme c’est le cas pour la démocratie et soulignant que la liberté s’accomplie avec le droit au travail.

Le producteur a aussi déclaré que les prochaines élections seront l’évaluation de travail du gouvernement actuel invitant les partis politiques et le peuple à les laisser travailler.

Concernant l’intervention de M. Ben Ammar auprès de son ami et partenaire Silvio Berlusconi au sujet des immigrés clandestins, il a cité qu’en coordination avec BCE, il a intervenu pour trouver une solution relative et indirecte concernant ce mode d’immigration disant que le problème de l’immigration clandestine dépasse toute autre considération.

M. Ben Ammar a nié être un homme politique citant qu’il est un homme d’affaire et économiste s’entretenant avec toutes les parties peu importe leurs orientations et accentuant le fait que tout homme d’affaires a besoin d’une prospérité politique et d'une sécurité civile (le grand défi de tous les tunisiens peu importe leurs différents idéologiques).

M. Ben Ammar a également montré que les accords qui se fassent maintenant avec les pays arabes ne doivent pas se faire au détriment de ceux avec la France, citant que le gouvernement actuel doit approfondir et améliorer la relation historique qui lie les deux pays ainsi qu’à l'Union européenne.

M. Ben Ammar a finalement accordé son intention sur la production cinématographique qui se fait en Tunisie et qu’il a promue durant 35 années générant des emplois directes et indirectes aux différentes régions de la Tunisie dont notamment Ben Arous, Tozeur et Hammamet. Il a par ailleurs affirmé que plusieurs autres productions sont en vue de réalisation en Tunisie.

A la fin M. Tarak Ben Ammar affirme que son jet personnel est à la disposition de M. Béji Caïd Essebsi mais aussi de M. Rached Ghannouchi.

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