Publié le 06-03-2018

Essebsi appelle à un referendum pour la question de la Charia

Plus de 50 partis politiques et 500 associations de la société civile se réunissaient samedi à Monastir, dans le centre-est tunisien, pour tenter de resserrer les rangs de l'opposition avant les prochaines échéances électorales.



Essebsi appelle à un referendum pour la question de la Charia


Il s'agissait, selon les organisateurs, de mettre fin à l'atomisation de la scène politique, marquée par l'émergence de plus de 120 partis après la chute du régime autoritaire de l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali, chassé du pouvoir en janvier 2011 par un soulèvement populaire après 23 ans de règne sans partage.


Tirant les leçons de leur échec lors des élections du 23 octobre dernier, remportées par le parti islamiste Ennahdha, les formations participantes projettent de se rassembler autour de l'initiative de l'ancien Premier ministre Beji Caïd Essebssi, qui prône la constitution d'un front centriste et républicain.


Pour trancher la question de la charia, objet de divergences entre islamistes et modernistes, Caïd Essebsi a suggéré de la soumettre à référendum.


Pour M. Chebbi, "la légitimité ne suffit pas à elle seule, encore faut-il faire preuve de compétence et de capacité dans la gestion du pays".


Placé sous le signe de l'appel de la patrie, le meeting est organisé dans la ville natale du père de l'indépendance tunisienne, Habib Bourguiba, par l'association nationale de pensée bourguibienne.


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