Publié le 06-03-2018

Samir Dilou : Le porte parole du gouvernement de toutes les réconciliations … avec le peuple

Au cours d’une conférence de presse tenue aujourd’hui au premier ministère, Samir Dilou, le porte-parole du gouvernement a remis sous les feux de la rampe le dossier des turbulences sociales, les sit in et les grève qui demeurent au cœur de l’actualité …



Samir Dilou : Le porte parole du gouvernement de toutes les réconciliations … avec le peuple

Le porte-parole du gouvernement qui a commencé par un bilan bref des sit in et des grèves qui ont eu lieu récemment ( voire la video en jointure ) avant d’expliquer que le silence reproché au gouvernement n’a a jamais été un signe de faiblesse, bien au contraire il ne traduit qu’une forte volonté d’instaurer de nouvelles traditions de dialogue et de communication avec le peuple, notamment la classe sociale qui souffre de la marginalisation et de l’oubli depuis des décennies.

Samir Dilou a indiqué que les membres du gouvernement  comprennent la situation des citoyens qui attendent toujours le dénouement de leurs situations sociales difficiles et qu'ils sont dans leur droit légitime de s'exprimer mais sans paralyser la vie économique et sociale et sans barrer les routes : « Le recours aux solutions sécuritaires demeure la dernière issue. Le gouvernement tente de cerner les tensions sociales dans plusieurs régions du pays et de désamorcer les conflits … » a-t-il déclaré.

Commentant l’affaire intentée contre Nessma, il a refusé de qualifier ce procès de procès d’opinion, se justifiant par le fait que le gouvernement n’est pas derrière la plainte intentée par des avocats indépendants. Toutefois il a souligné son attachement à l’indépendance de la magistrature qui, elle seule, peut décider dans cette affaire.

Evoquant l’agression des journalistes qui étaient au palais de la justice pour couvrir ce procès, Samir Dilou a indiqué que le gouvernement respecte les journalistes et ne tolère aucune agression qui les ciblent. Concernant l’arrestation des salafistes qui ont agressé Zied Krichen, il a rappelé que seul le pouvoir judiciaire peut mener les enquêtes et définir les criminels, et que les arrestations et les interpellations ne font pas partie des missions du gouvernement. M.Dilou a également les préoccupations et les prérogatives du gouvernement diffèrent de celles de la Justice.

Revenant sur l’affaire d’Ali Laârayedh, Samir Dilou a démenti l’authenticité de la vidéo en question, affirmant que ces méthodes font partie des armes employées par l’ancien régime pour rabaisser les opposants et les militants : « Outre ses échos négatifs et choquants, cette affaire a démontré la solidarité et la compréhension des Tunisiens qui refusent malgré les différences politiques et malgré la divergence des idées ces comportements qui touchent à la dignité et à la réputation de tout individu… » a ajouté Samir Dilou. 


H.Manel
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