Publié le 06-03-2018
Polémique Rafik Ben Abdessalem : un buzz sans fondements
Invité sur le plateau de " Bissiyassa " M. Mondhor Belhaj, professeur de droit, a ouvert le feu sur la nomination de Rafik Ben Abdessalem en tant que Ministre des Affaires Étrangères.
Revenant sur ce point, Mondher Belhaj a affiché son opposition totale à la nomination de Rafik Ben Abdessalem Bouchelaka pour les Affaires Etrangères. Dans un premier lieu, Mondher Belhaj a avancé que le lien de parenté entre Rached Ghannouchi et Ben Abdessalem, nous renvoie directement à l'époque de Ben Ali. Comme si le nouveau gouvernement se serait construit à l'image du gouvernement du président déchu. Ayant déjà souffert de l'ex-entreprise familiale, le peuple tunisien ne saura supporter de vivre avec l'éventualité de la naissance d'une nouvelle "mafia".
Dans un second lieu, Mondher Belhaj a mis en lumière la relation de Ben Abdessalem avec les Qataris. Selon ses dires Ben Abdessalem a assisté à plusieurs réunions de l'OTAN en tant que représentant du Qatar. Et comme il est inadmissible que le Qatar interfère dans les affaires Tunisienne, il serait inadmissible aussi de le nommer en tant que ministre des affaires étrangères ayant des relations si étroites avec le Qatar.
En réponse à ses accusations, Ben Abdessalem a publié un démenti sur sa page officielle sur facebook. M. Ben Abdessalem reconnaît avoir assisté à plusieurs réunions et conférences de l'OTAN non en tant que représentant du Qatar mais plutôt en tant que Représentant du Centre des Etudes de la chaîne Al Jazeera.
Le ministre des Affaires Étrangères a ensuite ajouté, qu'il n'a jamais représenté aucun pays étranger. C'est uniquement en répondant aux exigences de son métier qu'il a assisté t à ces conférences.
En effet, si l'on se réfère à la liste des personnes présentes lors des conférences de l'OTAN on remarque que le nom de M. Rafik Ben Abdessalem Boucheklaka figure sur la liste comme directeur du Centre des Études de la chaîne Al Jazeera. Et puisque la chaîne en question est une chaîne Qatarie, il est tout à fait naturel que Rafik Boucehlaka soit un représentant du pays Qatar en tant que chercheur.
