Publié le 06-03-2018

Le sit-in se poursuit à la faculté des lettres, des arts et des humanités de La Manouba

La situation à la faculté des lettres, des arts et des humanités de la Manouba reste inchangée avec le maintien de la fermeture de cet établissement universitaire.



Le sit-in se poursuit à la faculté des lettres, des arts et des humanités de La Manouba

Les négociations entreprises pour trouver une solution à cette affaire, déclenchée le 28 novembre dernier, piétinent face à l'attachement des deux antagonistes à leurs positions.

Les sit-inneurs qui ont occupé l'enceinte universitaire pour revendiquer, principalement, le droit des étudiantes portant le niqab d'accéder à l'université et l'aménagement d'un espace pour la prière, ont affirmé, samedi, qu'ils ne sont pas prêts à lever le sit-in si leurs demandes ne sont pas satisfaites.

Ils ont, lors d'une rencontre avec la presse, nié les accusations portées contre eux par la direction de la faculté dont, notamment, la séquestration et l'agression du doyen.

Ils ont rappelé les entretiens qu'ils ont eus, au cours de cette semaine, avec le secrétaire général du syndicat régional des forces de sécurité intérieure de la Manouba et le représentant de la Ligue des conseils de protection de la révolution afin de parvenir à une solution qui autorise les étudiantes portant le niqab de passer l'examen.

Pour sa part, le doyen de la faculté a, dans un communiqué parvenu à l'agence TAP, dénoncé, l'organisation, samedi, d'une rencontre avec la presse au sein de la faculté sans autorisation préalable et en l'absence du doyen et du personnel administratif. Il a rappelé que la décision de fermer la faculté a été prise par le conseil scientifique après que le doyen fut empêché de rejoindre son bureau.

Le doyen tient à informer l'opinion publique que les professeurs de la faculté se réunissent quotidiennement au siège de la présidence de l'université de la Manouba pour suivre l'évolution de la situation.

Les professeurs, précise le communiqué, ont réitéré, samedi, leur attachement à la décision du conseil scientifique qui exige que les étudiantes doivent avoir le visage dévoilé aussi bien pendant les cours que lors des examens.

L'aménagement d'un espace pour la prière à l'intérieur de la faculté ne pose aucun problème pour les enseignants, souligne encore le communiqué.


TAP
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