Publié le 06-03-2018

En vidéo : la collaboration tuniso-britannique au cœur d’un débat organisé par la chambre de commerce

La chambre de commerce tuniso-britannique a organisé un débat autour de l’environnement d’investissement en Tunisie et des opportunités ainsi que des défis qui se présentent.



En vidéo : la collaboration tuniso-britannique au cœur d’un débat organisé par la chambre de commerce

Le débat a été organisé en présence de Fadhel Abdelkafi, ministre du développement, de l’investissement et de la coopération internationale, de l’ambassadeur de la Grande Bretagne en Tunisie, Hamish Cowell.

Le président de la chambre de commerce tuniso-britannique, Mehdi Ben Abdallah, a souligné l’importance de développer les échanges bilatéraux entre la Tunisie et la Grande Bretagne et d’accroitre les investissements et les échanges commerciaux entre les deux pays.

Il a soulevé certains points considérés comme obstacles comme la restriction de voyage qui décourage les investisseurs ainsi que la difficulté d’obtenir un visa vers la Grande Bretagne par les Tunisiens.
Il a également rappelé la lenteur des procédures administratives et bureaucratiques en Tunisie exhortant le ministre à accélérer les réformes.

La convertibilité du dinar, l’open sky et le développement de pont vers l’Afrique ont fait partie de la liste de points soulevés par le président de la chambre de commerce.

En intervenant, le ministre de l’investissement a souligné une situation macroéconomique extrêmement inquiétante avec un tout en insistant sur le fait que la Tunisie est un pays qui présente un bon potentiel économique.

"Quand on atteint cette situation macroéconomique, il n'y a qu'avec le FMI qu'on peut négocier" a déclaré le ministre.

Chômage, pauvreté, endettement pour payer les salaires du secteur public sont des obstacles qu’il faudra dépasser les prochains temps.

« 60 ans après l’indépendance, la Tunisie est un pays pauvre » a-t-il indiqué (un taux moyens de pauvreté qui avoisine les 28% avec des pics de 50% par région selon l’INS).

Il a présenté la Tunisie comme « un pays ayant réussi à faire pacifiquement sa transition démocratique, qui a vu l’émergence d’une nouvelle classe politique avec un jeune chef du gouvernement » et a affirmé que ce gouvernement poursuivra les réformes administratives entamées par ses prédécesseurs.
 

L’ambassadeur de Grande Bretagne a dit que la mise en place du code de l’investissement était importante que la prochaine étape est celle de sa mise en œuvre. Il a affirmé que les domaines de collaboration entre les deux pays ne se limitent pas uniquement au secteur de l’énergie mais aussi à l’éducation et aux technologies de l’information et de la communication.
Quant à la restriction de voyage pour les britanniques, Hamish Cowell a soutenu que « ce n’était pas une interdiction mais que chaque citoyen britannique avait le choix de venir en Tunisie ou pas ».
 


H.B.
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