Publié le 06-03-2018

Rapport de la Commission d’Investigation sur la Corruption et la Malversation

Comme prévu, la Commission Nationale d’Investigation sur la Corruption et la Malversation, a organisé, aujourd’hui le vendredi 11 novembre 2011, une conférence de presse lors de laquelle elle a remis son rapport, concernant son activité depuis la chute de Ben Ali, au président de la République par intérim M. Foued Mbazaa. 



Rapport de la Commission d’Investigation sur la Corruption et la Malversation

Plus de 5000 dossiers ont été remis à la Commission pour leur examen. Selon M. Abdelfatteh Amor, la commission n’a pu traiter qu’aux environ de 500 dossiers jusqu’à maintenant. En attendant la nomination des nouveaux membres de la ligue de lutte contre la corruption, M. Amor a assuré que le travail continu pour venir à bout des dossiers en attente. Ces dossiers seront remis plus tard à la ligue de la lutte contre la corruption pour poursuivre l’exercice de la tache qui lui est accordée.

A Ce propos, le président de la Commission nationale d’investigation sur la corruption et la malversation, invité sur le plateau de la nationale 1 hier jeudi 10 novembre 2011, a expliqué que 320 dossiers relatifs à des affaires de corruption d’une extrême gravité ont été confiés aux autorités en charge pour continuer les travaux d’investigation.

Ces dossiers concernent et le secteur public et le secteur privé. D’après, M. Abdelfatteh Amor, les secteurs les plus touchés par la corruption sont le secteur financier et banquier. En effet, 1200 personnes ont été jugées impliquées dans des affaires d’abus de pouvoir, spoliation et malversation.

Dans ce même contexte, M. Amor, a jouté que même le secteur éducatif et le secteur de l’enseignement n’ont pas échappé à la corruption et a pris comme exemple la procédure de l’orientation scolaire.

Finalement, M. Amor a expliqué que la société tunisienne souffre d’une tare qui lui serait fatale, notamment la corruption. Il trouve que plusieurs secteurs baignent dans la souillure et frôlent la débauche. Ce phénomène qui a pris une ampleur considérable sous le règne de Ben Ali, doit à tout prix disparaitre pour assurer une justice sociale laquelle est une des bases de la démocratie. M. Amor, affirme que l’instauration d’une culture de transparence, d’intégrité et d’honnêteté est désormais indispensable.  


J.Nadiya
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