Le torchon brûle entre l’UGTT et les ouvriers de Cogitel : Une grève, des otages et des blessés !

24 personnes ont été prises en otage par les « casseurs » de l’UGTT dans l’entreprise et plusieurs blessés parmi les 70 personnes qui ont cherché à exercer leur simple droit d’aller travailler, tel était le bilan du conflit qui a eu lieu aujourd'hui à cause d’une grève à Cogitel, Filiale du groupe Altea Packaging. 

Après la signature d’un accord le 19 septembre pour une reprise du travail, l’entreprise a retiré les plaintes judiciaires à l’encontre des personnes coupables d’agressions diverses, dont une qui a conduit a un traumatisme crânien et dont une autre a conduit a un tympan perce. Selon M.Slim Zeghal PDG du groupe Altea Packaging l’entreprise a aussi exercé son pouvoir disciplinaire a l’encontre d’un nombre restreint de personnes. Toutefois, l’UGTT régionale a contesté tout ceci et a lancé un nouveau préavis de grève.

Au cours d’une réunion de conciliation au Gouvernorat, le 24 octobre dernier, le dialogue entre le syndicat de base de Cogitel et la direction de l’entreprise a été relancé et on a compris le jeu de l’UGTT régionale et son manque d’intérêt pour le sort des ouvriers, puisque le représentant de l’UGTT Sfax s’est même permis de dire qu’il faudrait peut-être même aller jusqu'à fermer définitivement l’entreprise, faisant peu de cas pour les plus de 200 familles qui en vivent.

Toujours selon la même source, M.Slim Zeghal a indiqué qu’un accord a été signe le 26 octobre entre la direction de l’entreprise et le syndicat de base et toute grève devait être annulée. Malheureusement, au cours d’une réunion tenue samedi 29 entre autorités régionales et l’UGTT régionale, cette dernière a confirmé son préavis de grève et l’autorité a demandé de respecter le droit au travail.

Aujourd’hui, des éléments étrangers a l’entreprise, pilotes par l’UGTT régionale, sont venus depuis 6h du matin devant Cogitel pour en filtrer les accès. Ces gens étaient amenés y compris par des voitures de « louage » et n’ont rien à voir avec l’entreprise ou la zone industrielle ou nous sommes.

En absence de toute intervention des forces de l’ordre, plusieurs personnes ont été agressées comme noté plus haut. Plus de 200 personnes voulant travailler ont été empêchées par la force … à cause de ces dépassements qui rappellent étrangement celles de notre ancien tyran.

Affaire à suivre …

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