Publié le 06-03-2018
Personne n'est au dessus de la loi : A Tunis le changuel rafle tout
La photo n’est pas truquée. Un amateur de photos sur facebook l’a prise et elle a circulé sur les profils des internautes. Le « Changuel », l’activité qui a été suspendue pendant une petite période, est toujours d’actualité; un sujet polémique à discuter.
La photo n’est pas truquée. Un amateur de photos sur facebook l’a prise et elle a circulé sur les profils des internautes. Le « Changuel », l’activité qui a été suspendue pendant une petite période, est toujours d’actualité; un sujet polémique à discuter.
La photo n’est pas truquée. Un amateur de photos sur facebook l’a prise et elle a circulé sur les profils des internautes. Le « Changuel », l’activité qui a été suspendue pendant une petite période, est toujours d’actualité; un sujet polémique à discuter.
Les commentaires trouvés en dessous de la photo témoignent d’une grande haine à ce mécanisme censé libérer les rues des embouteillages et non pas vider les poches des conducteurs. La photo est très drôle et sujette à plusieurs interprétations. Il s’agit certainement d’un remorquage entre « collègues » mais la scène est révélatrice. D’ailleurs, un article, publié il y a presque huit mois sur Tuniscope, intitulé « Combien récolte El Changuel par jour ? », explique en données chiffrées le fonctionnement de ce « monstre » de la route.
Ce qui est intriguant par contre, c’est que la société privée qui sous traite ce service, a transformé ses ouvriers en chasseurs d’occasions. Comme par exemple, ce qui s’est passé il y a deux heures, au lac. Une dame était entrain de se garer, le changuel était juste à côté. En lui posant la question si elle pouvait laisser sa voiture , puisqu'elle ne traderait pas, l'ouvrier n'a pas dit non. Dix minutes après, à son retour, la femme réalise qu’elle doit aller chercher sa voiture à la fourrière. Madame n’est certainement pas innocente. Au lieu de payer les droits du parking, et de se méfier de la promesse de l’ouvrier, elle a cherché à économiser les 500 millimes pour les payer 70 fois plus chers à la fourrière.
En revanche, le comportement de « monsieur changuel » n’est pas moins malhonnête. La dame, pour lui, n’était qu’un nouveau chiffre qui se rajoutera à sa recette. Alors, tous les moyens sont bons, même les illusions. Nous ne mettons pas en doute l’importance de ce travail, mais nous craignons les dépassements, de tels dépassements. C’est là que l’on se demande s’il y a un contrôle rigoureux exercé sur ces engins qui parcourent toute la capitale? Est ce qu’il y a bien une réglementation claire du secteur ?
