L’homosexualité existe depuis l’aube des temps. Ces dernières années, on a l’impression qu’il y a de plus en plus d’homosexuels : Est-elle plus répandue aujourd’hui ou plus affichée ?

On penche plutôt pour la deuxième réponse. Et pour cause, selon certains experts : 11% de la population mondiale est homosexuelle. Mais bien que ce chiffre soit considérable, la communauté hétérosexuelle garde encore un rapport plus ou moins particulier et confus envers cette orientation sexuelle. Quelques un pensent qu’il s’agit d’une maladie, certains considèrent que c’est un vice à combattre, et d’autres penchent pour un choix ou une nature humaine à respecter. Quoique qu’il en soit, encore en 2010, on ne sait pas ce qu’il en est exactement.

Récemment, le chercheur belge Jacques Balthazart a fait savoir dans son livre, Biologie de l'homosexualité : on naît homosexuel, on ne choisit pas de l'être, que l’homosexualité revient à un facteur génétique hormonal dans l’embryon et qu’un : « stress très important subi par la mère durant la grossesse pourrait déséquilibrer la machine hormonale de l'embryon et influencer durablement son orientation sexuelle » (ndlr :Lemonde.fr). Une conclusion qui une fois n’est pas coutume, relance les débats avec l’église catholique, connue pour ses positions fermes sur ce sujet. D’ailleurs Le Pape Benoît XVI a  déclaré il y a quelques mois que : «La confusion des sexes comme une menace aussi grave pour la survie de l'humanité que les changements climatiques ». Cette déclaration bien que blessante reste compréhensible, puisque la procréation ne peut se faire ainsi. En terre musulmane, la pilule est également difficile à digérer. En Tunisie par exemple, et même si on voit de plus en plus d’homosexuels afficher leur orientation sexuelle, l’homosexualité demeure condamnable par la justice.

Considérés, le plus souvent, comme des pervers ou au mieux des malades, rejetés par la société, condamnés par la religion, la plupart des homosexuels essaient de cacher leur homosexualité pour ne pas se retrouver au milieu d’une bourrasque sociale et éviter le regard -dégouté- de ceux qui ne peuvent comprendre ni accepter. Mais si la majorité a choisi de se cacher pour -mieux vivre-, certains ont décidé de s’afficher au risque de passer pour des malsains aux yeux de la société. Un courage qui n'est pas de tout repos…           

Alors, l’homosexualité est une nature ou une contre nature ? Est-elle innée, choisie ou acquise ? La question reste encore aujourd’hui difficile à trancher, et c’est peut-être cela qui la laisse encore en 2010, difficile à accepter par certains.

S.B.H

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