Publié le 06-03-2018
Viagra? ou Viagra pas ?
Mercredi 3 février, un quotidien de la place affirme que la pilule bleue, longtemps indésirable par le Ministère de la santé publique, sera dans quelques mois, sur le marché tunisien. Jeudi 5 février, La Presse dément l’information !
Mercredi 3 février, un quotidien de la place affirme que la pilule bleue, longtemps indésirable par le Ministère de la santé publique, sera dans quelques mois, sur le marché tunisien. Jeudi 5 février, La Presse dément l’information !
Mercredi 3 février, un quotidien de la place affirme que la pilule bleue, longtemps indésirable par le Ministère de la santé publique, sera dans quelques mois, sur le marché tunisien. Jeudi 5 février, La Presse dément l’information !
Contacté par le journal La Presse, après l’annonce du premier quotidien, Monsieur Kamel Idir, Directeur Général des pharmacies et du médicament auprès du Ministère de la santé publique, a précisé que l’information n’avait rien d’officiel et que ses propos, tenus lors d’une conférence de presse qui a eu lieu mardi, ont été mal interprétés. Conclusion, pas de viagra en Tunisie. Mais pourquoi donc ?
La Tunisie refuse la commercialisation du Viagra sur son sol, et ce depuis plusieurs années. Toujours selon La Presse, 300 décès dans un sel pays dont la cause serait en liaison avec ce médicament, ont suffi au Ministère de la santé publique de trancher.
Il est vrai que ce médicament a des effets secondaires qui peuvent s’avérer dangereux, comme tout médicament d'ailleurs, mais son interdiction peut aussi ne pas être la meilleure des solutions. En fait, le viagra en tant que médicament, devrait être vendu uniquement sur ordonnance, et pour des cas bien précis (impuissance et troubles sexuels en général). Or, son absence des pharmacies et de sa prescription par les médecins ouvrira la porte grande ouverte aux usages non seulement abusifs mais aussi dangereux, car bien évidemment, le marché noir et la contrefaçon, qui touche désormais les médicaments, seront au rendez-vous pour répondre aux besoins des plus candides.
Sarah B.H
