Publié le 06-03-2018

La prime de retraite de 15 mille dt attribuée aux ex-Présidents déclenche une polémique

Quelques députés de la commission de la législation générale se sont réunis ce matin a rapporté mercredi 11 septembre 2013 l’association Al Bawsala. 



La prime de retraite de 15 mille dt attribuée aux ex-Présidents déclenche une polémique

La commission de la législation générale s’est réunie ce matin au sein de l’Assemblée nationale constituante afin de discuter le projet de loi relatif à la retraite des présidents de la République, dont celle de Moncef Marzouki définie par le président déchu Ben Ali dans le cadre d'une loi datant de 2005. 

Cette commission est entre autre composée de Mohamed Tahar Tlili, Yamina Zoghlami, Jamel Boujaja du bloc ‘Ennahdha’ ainsi que de Samir ben Amor et d’ Abdelssalem Chaabaane du parti ‘Congrès pour la République’.

Lors de cette réunion, Yamina Zoghlami a expliqué que « la retraite du président a été définie par le président déchu dans le cadre d'une loi datant de 2005 » en ajoutant qu’«  il faut être juste mais il faut aussi permettre aux anciens présidents de garder leur dignité et leur ‘prestige’ ».

Ce décret de loi attribue une prime supplémentaire de 15 mille dt à Moncef Marzouki en sachant que la retraite actuelle du président est de 30 000 dt fixe.

De son côté, Mohamed Taher Tlili a signalé qu’ « il est important d'assurer la transparence de ces décrets définissant les primes et avantages du président et ministres » en précisant qu’ «  est nécessaire de définir une grille de salaire pour le président et voter sur cette grille dans le cadre de la loi de finance. »

Abdelssalem Chaabane, qui est aussi président au sein de la commission des affaires éducatives et membre de la commission des instances constitutionnelles juge que «  cette prime de retraite est uniquement dédiée aux présidents de la République élus de manière démocratique et non aux présidents provisoires. »

Le député étaye ses propos en déclarant que « l'ancienne loi était taillée sur mesure, il faut que le projet de loi proposé soit plus général et plus en rupture. »

Samir Ben Amor, lui a avancé qu’ «  une loi secrète a été promulguée par Moncef Marzouki tout juste après la Révolution Tunisienne. »

Jamel Boujaja conclut par stipuler que : « les tunisiens ont encore cette image de ce président qui soit préserver son confort et ses avantages » en jugeant que «  tout ceci est loin d'être révolutionnaire. »


L.R.
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