Publié le 06-03-2018

Vignerons de Carthage : Les dirigeants s’indignent et continuent la lutte

La société ‘’les vignerons de Carthage’’ (anciennement appelée UCCV), spécialisée dans la production et la commercialisation de boissons alcoolisées, a organisé, mercredi 4 septembre 2013, une conférence de presse dans l’optique de jeter la lumière sur la situation actuelle de l’entreprise et la pression exercée par le ministre de l’Agriculture sous prétexte de dépassements commis au sein de la société.



Vignerons de Carthage : Les dirigeants s’indignent et continuent la lutte

C’est au début du mois d’avril que Mohamed Ben Salem a annoncé la découverte de dossiers de corruption expliquant que le directeur général des ‘’ vignerons de Carthage’’ était impliqué dans ces affaires.

Le ministre de l’Agriculture avait précisé, également, que le président du Conseil d’Administration avait obtenu un prêt sans justificatif dont la valeur était de 64 mille dinars.

En se basant sur ces faits, Mohamed Ben Salem, a pris la décision de limoger le directeur général et de dissoudre le Conseil d'Administration sans la tenue d’une réunion extraordinaire.

La démarche du ministre de l’Agriculture a été contestée par le Ministère des Finances qui, dans une correspondance adressée à Mohamed Ben Salem, a relevé des lacunes juridiques et a proposé la dissolution du Conseil d’Administration, en derniers recours et en cas de blocage après la tenue d’une réunion extraordinaire.

Refusant de se faire marcher sur les pieds et voulant lutter pour la survie de l’entreprise, les dirigeants des Vignerons de Carthage ont répondu aux accusations du Ministère de l’Agriculture.

Les dirigeants ont avancé que le Conseil d’Administration nommé en 2002 a sauvé la société qui coulait peu à peu. Les Vignerons de Carthage avait perdu 34% de son capital, à l’époque, et subissait des pertes de près 13 millions de dinars.

Ils ont expliqué que le Conseil d’Administration a réussi, en dix ans (2002-2012), à rembourser les prêts bancaires octroyés à l’entreprise qui a enregistré, en 2012, un volume de transactions d’une valeur de 64 millions de dinars et des gains bruts estimés à 9.2 millions de dinars.

Soulignant le danger qu’encourt l’entreprise en cas de dissolution ''illégale'' du Conseil d’Administration, les dirigeants des ''Vignerons de Carthage'' ont exprimé leur rejet de toute ingérence dans la gestion de la société et ont déclaré vouloir continuer à se battre pour défendre leurs droits et les droits des 400 employés et 1500 agriculteurs collaborateurs.


N. J.
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