Publié le 06-03-2018

Journées d'études : Entrepreneurs culturels et industries culturelles au Maghreb

Alors qu’elles connaissaient un essor dans les pays occidentaux et participaient de la mondialisation économique, les industries de la culture ont éprouvé le plus grand mal à se structurer dans les pays émergents. Au Maghreb, elles ont été longtemps inexistantes et en restent souvent « au stade artisanal ».



Journées d'études : Entrepreneurs culturels et industries culturelles au Maghreb

Certaines raisons de cette situation sont connues : sous-développement économique de la région ; manque de structuration des marchés de la culture ; prix élevé des produits culturels par rapport au pouvoir d’achat local ; mainmise de l’État sur les médias et l’édition, en particulier scolaire ; censure forte et tatillonne dans le domaine de la production et de la diffusion des biens culturels ; législation déficiente du droit de la propriété intellectuelle ; carences des politiques publiques de la culture… D’autres demandent sans doute à être précisées en fonction de situations particulières.

 
Des dynamiques nouvelles sont perceptibles et restent pour l’heure trop peu analysées. Les journées d’études organisées à Tunis en mai 2013 se
donnent comme objectif de questionner les mutations que connaissent les industries culturelles en Tunisie, en Algérie et au Maroc, à travers l’étude de trois secteurs primordiaux :

- Les industries éditoriales (livre, presse, musique enregistrée et multimédia)

- L’audiovisuel (radio, télévision)

- Le cinéma


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