Publié le 06-03-2018

Les déclarations de Lotfi Ben Jeddou passent mal du coté Algérien

Dans un article publié par L'expression, Arezki LOUNI revient sur les récentes déclarations de Lotfi Ben Jeddou qui ne manqueront pas de susciter des grincements de dents à Alger.



Les déclarations de Lotfi Ben Jeddou passent mal du coté Algérien

Selon L'expression la phrase du successeur d'Ali Laarayadh, «le gouvernement algérien craignait l'exportation de la révolution tunisienne, notamment parce qu'ils ont des mouvements (islamistes) dans le Sud». et les récentes déclarations ne manqueront pas de susciter des grincements de dents à Alger.


Pour cause: d'après le successeur d'Ali Laarayadh, «le gouvernement algérien craignait l'exportation de la révolution tunisienne, notamment parce qu'ils ont des mouvements (islamistes) dans le Sud». Le ministre qui s'exprimait sur les ondes de la radio privée Shems FM, affirme que «désormais, les autorités algériennes sont rassurées que cette révolution n'ait concerné que la Tunisie».


Une sortie qui suscite des interrogations: primo, sur quelles données le ministre tunisien s'est-il basé pour justifier une telle déclaration? D'autant plus qu'en sa qualité d'ex-magistrat, procureur de la République et juge d'instruction à Kasserine, il ne doit pas feindre d'ignorer qu'à un tel niveau de responsabilité on doit allier prudence et retenue.


Quand, de surcroît, on est ministre de l'Intérieur, on doit éviter de tenir des propos qui risqueraient de soulever l'ire des voisins; secundo, dire que les Algériens «sont prêts à coopérer avec nous afin de lutter contre le terrorisme», serait travestir une réalité connue de tous, à savoir que l'Algérie a de tout temps assuré son rôle pivot dans la lutte antiterroriste au Maghreb.

 


L'expression
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