Publié le 06-03-2018

Apres l'Algerie, Hollande effectue une visite au Maroc

François Hollande effectue mercredi et jeudi une visite d'État au Maroc, avec le projet de consolider les liens entre la France et son premier partenaire au Maghreb, resté stable dans la tourmente des Printemps arabes.



Apres l'Algerie, Hollande effectue une visite au Maroc

Points forts de cette visite, le chef de l'État rencontrera le roi Mohammed VI à Casablanca, puis s'entretiendra à Rabat avec le Premier ministre Abdelilah Benkirane avant un discours attendu devant le Parlement. "La relation entre les deux pays est très dense et fluide. Le Maroc est un partenaire très intime, très proche, l'enjeu de la visite est de se donner les moyens de maintenir une relation de haut niveau", affirme-t-on à l'Élysée.


Signe de cette proximité, le roi Mohammed VI avait été le premier chef d'État à être reçu par François Hollande, le 24 mai 2012, une semaine après son entrée à l'Élysée. Mais pour son premier déplacement en Afrique du Nord, fin décembre, le président français avait choisi l'Algérie, provoquant des grincements de dents chez son grand voisin et rival marocain. Un mauvais moment oublié, assure un conseiller diplomatique, car "le Maroc a compris le besoin immédiat qu'avait la France de reconstruire une relation avec l'Algérie" et sa volonté de jouer "un rôle utile entre les deux pays".
Premier partenaire commercial, premier investisseur

François Hollande sera accompagné de 8 ou 9 ministres et d'une soixantaine de patrons français pour renforcer les liens entre les deux pays. "Quelque 750 entreprises françaises, dont 36 des 40 entreprises du CAC 40, sont présentes au Maroc, elles emploient entre 80 000 et 100 000 personnes, nous sommes le premier partenaire commercial, le premier investisseur", mais dans un contexte de concurrence internationale accrue il ne s'agit pas de "nous reposer sur nos lauriers", explique-t-on à l'Élysée, en soulignant que si l'Espagne a ravi de justesse à la France la place de premier exportateur au Maroc en 2012, c'est pour des "raisons conjoncturelles".


 


AFP
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