Publié le 06-03-2018

Le discours de Sihem Badi du 16 février constitue un crime passible de la peine de mort

L’avocat qui a défendu Rached Ghannouchi et qui l’a sauvé de la potence à l’époque de Bourguiba est intervenu sur Ettounissia TV pour dénoncer les déclarations faites par la ministre de la femme lors du discours qu’elle a prononcé le 16 février lors de la manifestation à laquelle avait appelé le parti du Mouvement Ennahdha pour soutenir la légitimité.



Le discours de Sihem Badi du 16 février constitue un crime passible de la peine de mort

Invité lors de l’émission 9h du soir, l’avocat ‘Hsan Ghodhbani a dénoncé les déclarations faites par Sihem Badi lors de la manifestation organisée le 16 février pour soutenir la légitimité.

Maître Hsan Ghodhbani a indiqué que les déclarations de cette dernière incitaient les gens à s'entretuer et à s’armer les uns contre les autres. Il a précisé que ces propos constituent un crime passible de la peine de mort, selon l’article 72 du code pénal Tunisien.

Il est à noter que l'article 72 du Code pénal Tunisien dispose que « Est puni de mort, l’attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement ou d’exciter les habitants à s’armer les uns contre les autres ou de porter le désordre, le meurtre et le pillage sur le territoire tunisien ».


H.B.N.
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