Publié le 06-03-2018
Seuls les prisonniers profitent des fêtes nationales?
Depuis le déclenchement de la Révolution et l’avènement des Gouvernements de transition en Tunisie, les fêtes nationales ont toutes été marquées par grâces présidentielles et des réductions de peines accordées à des prisonniers.
Ces prisonniers, de droit commun bien entendu, semblent être les seuls bénéficiaires des fêtes nationales, qu’elles soient de la Révolution, de l’Indépendance ou de la République, les prisonniers profitent par centaines, de la grâce présidentielle, et l’on peut recenser à titre d’exemples :
- 1900 graciés pour le 1er anniversaire du déclenchement de la Révolution (décembre 2012),
- 1302 graciés pour la fête de la République (25 juillet 2012),
- 312 graciés et 1383 réductions de peines pour le 2ème anniversaire de la Révolution (janvier 2013),
- 366 graciés et 1025 réductions de peines pour la fête de l’indépendance (20 mars 2013)…
Personne ne serait jamais contre le fait d’offrir une seconde chance pour des prisonniers afin de leur permettre de réintégrer la société, mais a-t-on jamais fait une étude pour recenser les cas de récidive parmi les graciés ? Sinon à quoi servirait de priver les Tunisiens de profiter de leurs fêtes nationales?
C.R.
