La famille de L.Nakdh intente une action auprès du Haut-commissariat des N.U contre les 3 présidences

Le décès de Mohamed Lotfi Nakdh, coordinateur de Nidaa Tounes à  Tataouine, suite à une agression dont les auteurs sont des membres du comité de la Protection de la Révolution, a secoué l’opinion publique et a été considéré comme le premier assassinat politique aprés la Révolution. 

Instantanément après la mort de Lotfi Nakdh, le ministère de l’Intérieur a annoncé que le décès est dû à une crise cardiaque. Chose que la famille du défunt et le fondateur de Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi ont démenti tout en faisant porter la responsabilité de cet assassinat au gouvernement et au ministère de l’Intérieur en particulier.

En effet, une procédure administrative spéciale aurait été entamée vendredi 19 Octobre, par la famille de Lotfi Nakdh et ce auprès du Haut-commissariat des Nations Unies. La famille du défunt fait porter la responsabilité au gouvernement et les trois présidences ont été accusées du meurtre de Lotfi Nakdh.

A ce propos, Mustapaha Stambouli, Conseiller Technique Principal à la PNUD, a publié sur sa page Facebook, le texte suivant : « Nous apprenons de bonnes sources à Genève que les proches de Lotfi Nagadh coordonnateur régional de Nidaa Tounes à Tataouine, décédé jeudi dernier suite à une agression perpétrée par les miliciens proches du « Comité de Protection de la Révolution » de Tataouine, ont entamé les démarches administratives afin de saisir le Haut-commissariat des Nations unies pour les droits de l’Homme.

Une procédure spéciale a été entamée ce vendredi, à Genève, contre l’Etat tunisien représenté par les trois présidents : le président de la république Moncef Marzouki et son parti CPR, le premier ministre Hamadi Jebali et son parti Ennahda, et président du Parlement Mustapha Ben Jaafar et son parti Ettakatol. Ils sont accusés collectivement de l’assassinat politique de Tataouine. »

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