Publié le 06-03-2018

Journée internationale des espèces menacées : Halte au braconnage !

La disparition des dinosaures est considérée comme la plus grande crise d’extinction des espèces animales. Progressive cette crise était due à une baisse de température et une importante régression marine. Plusieurs espèces sont actuellement en voix d’extinction, mais contrairement aux dinosaures ayant disparu à cause des perturbations climatiques et environnementales, ces espèces risquent la disparition en raison de la dégradation des milieux, la pollution, la déforestation, et la surexploitation des espèces, notamment par la chasse et la pêche. 



Journée internationale des espèces menacées : Halte au braconnage !

D’après la Liste rouge de l’UICN, un amphibien sur trois, un oiseau sur huit et un mammifère sur quatre sont en danger d’extinction à l’état sauvage. Afin de protéger ces espèces menacées, 3,3 millions de dollars viennent d’être affectés à 23 projets de conservation d’espèces sauvages, sélectionnés par des spécialistes de la conservation de tout premier plan. Un grand nombre d’espèces menacées, parmi lesquelles des gorilles, des cacatoès et des grenouilles, bénéficient de l’aide du fonds mondial de conservation SOS (Save Our Species – Sauvons nOs espèceS), mis en place par l’UICN (Union mondiale pour la conservation de la nature), la Banque mondiale et le FEM (Fonds pour l’environnement mondial).

Dix-neuf organisations différentes utiliseront ces fonds pour préserver des espèces animales menacées et leurs habitats. « Le grave déclin de la biodiversité mondiale appelle des actions et des réponses. SOS réunit les connaissances, les compétences et les fonds afin de répondre à la situation critique des espèces menacées », dit Julia Marton-Lefèvre, Directrice générale de l’UICN. « Grâce à ces projets très intéressants, nous voulons montrer que des actions de conservation bien mises en œuvre réussissent ».  

Notons qu’en Tunisie on compte 36 espèces menacées, dont plusieurs inscrites sur la liste rouge de l’UICN. On cite à titre d’exemple : l'antilope addax, la gazelle des dunes, la gazelle des montagnes, la gazelle dorcas et l’outarde, connue sous le nom de « Houbara ». Cet oiseau en voie d’extinction est, mis à part les gazelles, le gibier préféré des princes du Golfe. Ces derniers se livrent au braconnage de cet animal dans le Sahara tunisien.  

Plusieurs associations ont fait appel depuis des mois aux autorités tunisiennes pour qu’elles mettent une fin à ce massacre. D’ailleurs, la FNACASC a tiré la sonnette d’alarme quant à ces déprédations exercées par les Emirs et les riches ressortissants du Golfe. Mais pendant que cette association et plusieurs autres se rongent les sangs, les autorités tunisiennes font la carpette !  


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