Publié le 06-03-2018

Vidéos-L’ascension d’une Nation : Tahar Manai raconte son escalade de l’Everest dédiée à la Tunisie

Le vendredi 13 mai à 10h31 heure tunisienne, le jeune alpiniste tunisien de 27 ans, Tahar Manai a atteint le sommet de l'Everest.



Vidéos-L’ascension d’une Nation : Tahar Manai raconte son escalade de l’Everest dédiée à la Tunisie

Tahar Manai en a rêvé depuis son plus jeune âge, il l’a fait le 13 mai dernier : il a porté le drapeau national sur le sommet de l’Everest, faisant ainsi de la Tunisie, la 102ème nation à être présente sur le toit du monde.

Tahar imagine l’Ascension d’une Nation en 2014, il souhaite montrer à tous que si la Tunisie est «petite géographiquement, sa nation est GRANDE». La jeunesse qui l’anime a la capacité d’aller très loin et très haut…

L’ascension est faite de plusieurs étapes, après la préparation, il faut braver les éléments de la nature pour arriver au sommet et réaliser un rêve. Au-delà de l’ascension, il s’agit de transmettre un message aux Tunisiens, notamment aux plus jeunes : « Rien d’impossible à qui ose rêver et travailler dur pour atteindre ses objectifs, quels qu’ils soient ».

« Avant de faire l’ascension de l’Everest il faut une expérience très solide » nous confie Tahar Manai.

Mais une ascension ne se prépare pas uniquement sur un plan physique, elle se prépare aussi logistiquement, techniquement et financièrement.

Une fois tous les préparatifs effectués, l’aventure commence. Face aux éléments de la nature il faut être bien équipé (50-60 Kg d’équipements). Entre les camps d’altitudes et les différentes hauteurs, les allées retours se multiplient afin de s’acclimater et de se préparer pour chaque étape qui mène au sommet. Tahar Manai nous présente son matériel, ses combinaisons, etc.

Le camp 4 ou la dernière étape avant l’ascention finale. C’est une zone qui s’appelle la « zone de la mort » souligne Tahar Manai. A 8000 m d’altitude, il faut de l’oxygène (masque et bouteille) pour éviter des lésions qui sont irréversibles et parfois fatales. Chercher de la neige, la faire fondre et la faire bouillir pour boire et manger, avec un vent souvent fort « qui peut vous pousser à faire demi tour » ajoute l’alpiniste.

La dernière ligne droite est l’étape qui sépare Tahar Manai de son rêve, du rêve d’une nation. Une étape qui se passe dans des conditions climatiques difficiles et à 8700 m d’altitude le masque à oxygène de Tahar gèle… pas de masque à 8700 m, l’accompagnateur (Sherpa) demande à Tahar l’alpiniste de redescendre… « j’ai pleuré une fois au sommet » nous raconte-t-il.

"A la fin j'ai pleuré, d'ailleurs ce n'est peut-être pas la fin" conclut Tahar Manai... quelle sera la prochaine aventure du champion ?..



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