Publié le 06-03-2018
Ce qu'ont dit Mzabi et Bouchamaoui à propos des Panama Papers
Les révélations dans le cadre de l’affaire des « Panama papers », sur laquelle Inkyfada a travaillé avec de nombreux médias internationaux se poursuivent...
Inkyfada a affirmé que Ahmed, Abdelmajid et Raouf Bouchamaoui, avec son associé Ali Ben Mbarek, ainsi que Mzoughi Mzabi figurent au milieu des 11,5 millions de documents du cabinet d’avocats panaméen
En ce qui concerne Mzoughi Mzabi, Inkyfada explique qu’il est le « véritable ayant droit » dans sa société en précisant que ce dernier « mandate des prête-noms en guise d’administrateurs et garde simplement l’exclusivité de la signature du compte en Suisse »
Contacté par Inkyfada, Mzoughi Mzabi a nié ces informations « Il ne s’agit pas de moi... vous vous trompez » a-t-il dit.
Il a ajouté quelques heures plus tard : « Ou vous voulez en venir?... Vous, vous pouvez comprendre, mais le Tunisien lambda qui touche 500 dinars par mois, qu’est-ce qu’il va en penser? »
Pour Ahmed Bouchamaoui et son père Abdelmajid (décédé), la même source explique que les identités de ces derniers sont préservées car ils n’apparaissent pas dans les documents officiels des structures. « Ils acquièrent le pouvoir de gérer leur société par procuration, sans en être les directeurs » précise Inkyfada.
Inkyfada a, par ailleurs, cité Raouf Bouchamaoui, cousin d’Ahmed Bouchamaoui. « Il figure dans les documents du cabinet panaméen en tant que directeur d’Orient Enterprises INC., au même titre qu’Ali Ben Mbarek, homme d’affaires et membre de l’UTICA » en soulignant que cette société a été créée aux Seychelles le 9 août 2003 par le bureau local de Mossack Fonseca, via un cabinet de conseil basé à Dubaï.
« Je connais Ali Ben Mbarek, il travaillait en Irak à l’époque. Mais je ne me souviens pas avoir créé une société avec lui. (…) Je n’en ai aucune idée... Parfois on est obligé d’aller a l’international pour des raisons d’optimisation opérationnelle ou pour obtenir des cautions bancaires » a déclaré Raouf Bouchamaoui lors d’un entretien accordé à Inkyfada
Le journal ajoute que les deux hommes se sont souvenus quelques jours plus tard de l’existence de Orient Entreprises INC en précisant que cette société qui « servait à répondre à des appels d’offres, en Irak et dans les pays du Golfes, dans le domaine de l’alimentation ou encore de la construction » selon Ben Mbarek, n’a jamais réellement fonctionné.
