Publié le 06-03-2018

Le propriétaire belge du conteneur « d’armes » : c’est une vengeance contre ma compagne

Dans une première apparition à la télévision, sur le plateau "RDV9" sur « Attessia », le Belge propriétaire du conteneur à propos duquel beaucoup d’encre a coulé, est revenu, ce samedi 30 avril 2016, sur les péripéties qui ont accompagné cette affaire. Il avait réponse à tout.



Le propriétaire belge du conteneur « d’armes » : c’est une vengeance contre ma compagne

LeBelge a réfuté toutes les accusations contre lui, précisant que le pistolet de type glock lui appartenait et qu’il allait le déclarer aux autorités tunisiennes. Il a parlé de machination.

« Je suis bijoutier et je dois me protéger et protéger ma famille. En Belgique, j’ai été attaqué à 3 reprises », a-t-il expliqué.

Philippe Reyes a indiqué qu’il a choisi de s’installer en Tunisie et d’ouvrir sa société en raison des avantages au niveau de la fiscalité et de la main-d’œuvre, notamment.

Le Belge a, aussi, souligné que tout ce qu’il y avait dans les caisses était destiné à son propre usage, mais aussi pour sa société, ajoutant qu’outre les munitions et le glock, il n’y avait que des jouets.

Philippe Reyes a réfuté le fait qu’il était un terroriste et qu’il avait l’intention de vendre des armes. « Le M4 qu’on a trouvé, est en réalité une réplique du fusil de l’armée américaine et utilisé par les forces spéciales tunisiennes », a-t-il expliqué.

Mais le plus important, c’est qu’il considère que toute l’affaire a été montée de fil en aiguille par un personnage qui harcelait sa compagne tunisienne allant jusqu’à la menacer d’accuser son compagnon belge de trafic d’armes.

Pour rappel, sachez que le 10 février 2016, la douane tunisienne annonçait un gros coup de filet « contre le terrorisme » lors d'une conférence de presse: la mise en échec d'une tentative de trafic d'armes et de munitions dans la ville de Nabeul, le 9 février.



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