Publié le 06-03-2018

Il sauvait des vies, la sienne a été fauchée par un bombardement sur son hôpital à Alep

Le docteur Mohammad Wassim Maaz est pédiatre et voulait à tout prix sauver les enfants d'Alep.



Il sauvait des vies, la sienne a été fauchée par un bombardement sur son hôpital à Alep

Il était considéré comme le meilleur pédiatre et en tout cas un des derniers à être resté dans cet enfer. Il s’est assigné pour tâche de sauver les enfants malades ou blessés par les bombardements sur les quartiers tenus par les rebelles à Alep, la deuxième ville de Syrie.

Mercredi 27 avril, sa vie a été fauchée, ainsi que celle d'un dentiste, de trois infirmiers et de 22 autres civils dans un bombardement aérien sur l'hôpital al-Qods dans cette ville coupée en deux depuis juillet 2012 entre secteur gouvernemental et rebelle. Le docteur Maaz est devenu une nouvelle victime de cette guerre qui a fait plus de 270 000 morts depuis 2011. 13 500 enfants ont été tués dans les combats, selon un bilan donné en février par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). À Alep, le docteur Maaz en a sauvé des dizaines d'un tel sort. Pour son collègue le Dr Hatem, directeur d'un hôpital pour enfants à Alep, il était le pédiatre le plus qualifié de la ville et le plus formidable de l'hôpital, rapporte l’Afp.



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