Publié le 06-03-2018

Malgré tout ce qu'on peut entendre ou lire ici et là, il fait encore bon vivre en Tunisie, affirme le prêtre Marc Léonard

Quand le témoignage vient d’un étranger, qui plus est vit dans notre pays depuis quelque temps, il a un certain poids, surtout quand il apporte la preuve que certains pessimistes ont tort. 



Malgré tout ce qu'on peut entendre ou lire ici et là, il fait encore bon vivre en Tunisie, affirme le prêtre Marc Léonard

De la chance d'être à Tunis, c’est ainsi que le Père Marc Léonard, résident en Tunisie, commence son témoignage. Dans un post sur facebook, il s’appuie sur sa propre expérience qu’il affirme vouloir partager.  Ayant eu un petit problème de voiture, en rentrant chez lui, il a rencontré, à maintes occasions, l’aide de citoyens, qu’il qualifie de spontanée.

Tout commence quand sa voiture tombe en panne, sur la contre-voie de l'avenue Med V. Voici quelques passages édifiants du post écrit par le Père Marc Léonard :

 Alors que je la pousse sur le côté, un jeune surgit de nulle part pour m'aider et disparaît aussi discrètement dès qu'elle est hors du chemin. Je téléphone à mon ami voisin mécanicien qui accepte de se mettre en route immédiatement. En attendant, je chipote au moteur, et au bout d'un moment, elle redémarre, je retéléphone au voisin, pour lui dire que c'est ok, qu'il n'a plus besoin de venir! Au bout de l'avenue Bourguiba, elle s'arrête sur la voie du métro! Je la mets au coin de l'avenue de France… Les policiers qui gardent le carrefour, viennent aimablement me demander quel est le problème, je leur explique et ils retournent effectuer leur surveillance. Un peu plus loin, une place s'est libérée, un des policiers me demande d'y déplacer la 205, deux autres personnes sont immédiatement là pour m'aider. Alors, quand on me dit que tout va mal en Tunisie, que les Tunisiens sont critiqués (parfois même entre eux), j'ai toujours du mal à l'accepter de manière globale.

J'ai voulu partager cette expérience pour bien montrer que toute l'aide reçue, spontanément, anonymement et gratuitement ces dernières heures est l'un de ces multiples signes que malgré tout ce qu'on peut entendre ou lire ici et là, il fait encore bon vivre en Tunisie, et qu'il y a encore beaucoup de jeunes et de moins jeunes qui sont toujours prêts à rendre service.



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