Publié le 06-03-2018

« Médecins contre la dictature », dénoncent le test anal effectué sur un étudiant condamné pour homosexualité

 « Un médecin sollicité ou requis pour examiner une personne privée de liberté ou pour donner des soins ne peut, directement ou indirectement ne serait ce que par sa seule présence, favoriser ou cautionner une atteinte à l'intégrité physique ou mentale de cette personne ou à sa dignité. » C’est là une obligation stipulée par l’article 7 du Code de Déontologie Médicale Tunisien (CDMT).



« Médecins contre la dictature », dénoncent le test anal effectué sur un étudiant condamné pour homosexualité

Le mouvement des « Médecins contre la dictature » qui vient de rendre public, dimanche 27 septembre 2015,  un communiqué dans lequel il condamne fermement les pratiques adoptées dans l’affaire du jeune étudiant accusé d’entretenir des rapports homosexuels et forcé à subir un examen anal, en vue d'obtenir des preuves, souligne l’importance de préserver et respecter l’intégrité physique, comme un droit constitutionnel, stipulé par l’article 23 de la constitution de la République tunisienne.

Le mouvement rappelle que le diagnostic médical ne peut se faire sans l’accord du concerné. Dans le cas contraire, on peut parler d’atteinte à l’intégrité physique et même de torture. 



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