Publié le 06-03-2018
Baghdadi Mahmoudi condamné à mort : Tarek Kahlaoui accuse et Fouad Mebazaa répond
Inutile de dire que la condamnation de Baghdadi Mahmoudi, hier, en a embarrassé plus d’un…
En effet, depuis que le verdict de la peine capitale, concernant un certain nombre des symboles de l’ancien régime libyen dont Baghdadi Mahmoudi, est tombé hier, le paysage politique tunisien ne cesse de s’agiter.
Il s’agit d’un échange d’accusations entre différents représentants et sympathisants de partis politiques et dont chacun charge l’autre et lui fait porter le chapeau du verdict de la peine de mort par balles prononcé par le tribunal à l’encontre de Baghdadi Mahmoudi suite à son extradition de Tunisie en 2012.
Au cœur de cette polémique se trouve, essentiellement, l’ancien Président de la République, Mohamed Moncef Marzouki qui s’est empêché hier de publier un communiqué afin de se décharger de toute responsabilité.
Tarek Kahlaoui, un des leaders du CPR (parti de Moncef Marzouki) a déclaré aujourd’hui à Shems fm que la décision de remettre Mahmoudi aux autorités libyennes a été prise par le gouvernement de BCE en 2011 sous la présidence de Fouad Mebazaa et que Jebali n’a fait qu’exécuter cette décision, dans un souci de « continuité de l’Etat » malgré le refus de Marzouki.
Foued Mebazaa a, quant à lui, répondu que quand la demande d’extradition a été formulée à son époque il avait été catégorique et avait déclaré «qu’il n’était pas question de remettre Mahmoudi ».
Et d’ajouter que la décision a été prise en 2012 et que Hamadi Jbali avait lui-même déclaré que le conseil ministériel qu’il présidait à l’époque était à l’origine de cette décision.
H.B.
