Publié le 06-03-2018

« Stop au boycott de la Tunisie, terre de paix », pétition qui circule en Belgique

Amel Djemail, 34 ans, Conseillère politique du secteur sport et de l'égalité des genres, fédération syndicale européenne des secteurs des services et des compétences, Chantal Mouyard, 65 ans, Pensionnée et Sylviane Verriest, 49 ans, Professeur en sciences et agrégée de l'Université Catholique de Louvain, tous les trois belges, viennent de lancer, dimanche 26 juillet 2015, un appel à leur gouvernement, pour qu’il lève l’interdiction de tout voyage à destination de la Tunisie.



« Stop au boycott de la Tunisie, terre de paix », pétition qui circule en Belgique

Une initiative qu’ils appellent « Le plus grand mouvement citoyen mondial en ligne pour le changement ». Une pétition qui a recueilli, jusqu’ici, 314 signatures, avec l’espoir d’en atteindre 500.

« Suite à un attentat survenu à Sousse, en juin 2015, nous comprenons votre inquiétude concernant la sécurité de tous les citoyens et votre désir de les protéger. Cependant, nous estimons que cette sanction est trop radicale. Informer la population face à la menace terroriste qui règne actuellement dans le monde entier est votre devoir.

En revanche, interdire tout déplacement vers la Tunisie et ne pas laisser le choix au citoyen belge est une décision extrême.

La Tunisie est un pays ami  comme on le dit souvent dans les médias avec lequel la Belgique entretient des relations privilégiées, des accords socio-économiques ainsi que des partenariats depuis des décennies et est réputée pour sa tolérance, son ouverture d'esprit et son hospitalité. La Tunisie représente 3000 ans d'histoire et de brassage de civilisations.

Onze millions de Tunisiens sont également les victimes de ce fléau. Ils sont choqués par l'horreur et le chaos qui les touchent. Epuisés, ils manifestent dans les rues depuis cinq ans pour exprimer leur colère face à une situation qui va à l'encontre de leur idéologie et crient haut et fort " NON" au terrorisme.

Notre volonté, notre devoir, est de rester debout aux côtés de ces derniers!

Nous entrons bel et bien dans une ère nouvelle. Les attentats sont réels et peuvent se répéter en Tunisie et partout ailleurs, en Orient et en Occident comme cela est clairement mentionné sur le site des affaires étrangères.

Condamner la Tunisie si durement, est-ce la solution?

Allons-nous cesser de voyager ?

Allons-nous nous mettre à genoux face à cette barbarie?

Ne serait-ce pas plus efficace de s'allier, de combattre et de coopérer avec les autorités tunisiennes afin d'éradiquer définitivement ce désastre ? Plutôt que mettre la Tunisie au même niveau d'alerte que les pays en guerre et de semer la panique au sein même de la population. Cette nation risque de s'effondrer économiquement avec toutes les conséquences catastrophiques qui en découleront.

Etudier d'autres approches en vue d'éradiquer les cellules dormantes, ici et là-bas. Les failles sécuritaires existent en Tunisie comme cela a été pointé du doigt. N'existent-elles pas dans tous les pays touchés par ce fléau! Comme cela a été le cas lors de l'attaque du musée juif à Bruxelles par exemple.

Ne faudrait-il pas encourager les citoyens du monde à se lever ENSEMBLE et à ne pas céder à la panique, si l'on ne veut pas laisser la gangrène s'installer.

Des gestes de solidarité forts doivent être posés.

Tous ensemble, nous insistons auprès de vous, Monsieur le Ministre, à revenir sur votre décision, à rétablir le tourisme en Tunisie et à analyser à nouveau la situation heure par heure, jour après jour, comme vous l'aviez promis en juin afin que les tours opérateurs belges soient motivés à accepter la reprise des vols.

Les voyageurs entre Tunis et Bruxelles et les milliers d'expats vivant sur place doivent avoir le droit et la facilité de se rendre en Tunisie ou de revenir dans leur pays d'origine sans être affectés par des prix exorbitants, des horaires restreints et par l'impossibilité de la compagnie nationale tunisienne d'ajouter des vols supplémentaires, encore et encore, et de répondre à la forte demande comme c'est le cas aujourd'hui.

Au risque de nous répéter, le citoyen belge a le droit de décider si OUI ou NON, il veut se rendre en Tunisie pour les vacances ou pour un voyage professionnel.

La liberté de faire des choix est une valeur fondamentale de la démocratie ».

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_Reynders_ministre_des_affaires_etrangeresTours_operateurs_belges_STOP_au_boycott_de_la_Tunisie_terre_de_paix/?aONfCjb


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