Publié le 06-03-2018

Nicolas Sarkozy : Le Combat pour la sécurité de la Tunisie, c'est le combat de tous les pays libres

Actuellement à Tunis, pour une visite de 3 jours, l’ancien président français, Nicolas Sarkozy a tenu à rappeler, lundi 20 juillet 2015, son amitié pour la Tunisie - C'est un pays que j'aime beaucoup» - et pour le président Béji Caid Essebsi pour qu'il a réaffirmé son «amitié et son respect».



Nicolas Sarkozy : Le Combat pour la sécurité de la Tunisie, c'est le combat de tous les pays libres

Le déplacement se veut symbolique. «La Tunisie vit des heures très difficiles. Les amis de la Tunisie doivent être là quand ça va bien et quand ça va moins bien. On présente la Tunisie comme un endroit où il y a du danger mais y a-t-il une seule capitale où il n'y a pas de danger?», déclare  Sarkozy, qui selon le Figaro, a reçu un accueil digne d'un président - cortège officiel, voie dégagée, sécurité renforcée. «C'est capital que la France soit aux côtés de la Tunisie, pas seulement pour la Tunisie mais pour la civilisation».

Au Musée du Bardo, où il s’est déplacé, après son entrevue avec le président Caied essebsi, pour déposer une gerbe en signe de recueillement au nom des victimes, le patron des Républicains indique qu'à ses yeux «c'est bien parce que la Tunisie est une démocratie qu'elle est attaquée par ceux qui refusent la démocratie et au fond la civilisation. Le seul printemps arabe véritablement réussi c'est le printemps tunisien».

Au moment où les touristes délaissent la Tunisie, Sarkozy se veut ferme sur le soutien à apporter aux Tunisiens: «Aujourd'hui la Tunisie a moins besoin de nos encouragements, de nos discours, de nos paroles que de faits concrets». Pour lui, il faut la fois aider au rétablissement de la sécurité en Tunisie- «Le Combat pour la sécurité de la Tunisie c'est le combat pour la sécurité de tous les pays libres dans le monde» - et aider au développement économique, - «Les chiffres dont on parle sont incomparables à ceux utilisés pour l'aide grecque». A ses yeux, les deux problématiques sont liées: «il n'y a pas de différence entre l'enjeu sécuritaire et économique. Il n'y aura pas de développement économique sans la pays». Pour l'ancien chef de l'Etat, le développement de la Tunisie est d'ailleurs «un élément essentiel si l'Europe veut maîtriser les flux migratoires».

« Avec 20% de ce qui a été fait pour la Grèce, on peut permettre le développement de la Tunisie», souligne Sarkozy. Il en appelle à la création d'un Sommet des Amis de la Tunisie «pour mobiliser les moyens économiques qui permettent à la démocratie tunisienne de s'installer dans la paix».

Ce soir, un meeting est prévu, à l’initiative de  Nidaa Tounès et auquel prendra part, Nicolas Sarkozy, qui qualifie l’événement d’important, appuyant sur la nécessaire «internationalisation des Républicains». D'ailleurs après ses déplacements au Maroc et en Tunisie, Sarkozy se rendra à l'automne en Algérie. «Il n'est pas question d'aller en Tunisie et au Maroc et de ne pas aller en Algérie », assure-t-il.


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