Publié le 06-03-2018
On respirera mieux, bientôt, à Gabès et ses environs
Des projets qui changeront le paysage et l’environnement dans le gouvernorat de Gabès et les régions environnantes. Des objectifs définis, récemment, par le groupe chimique tunisien à Gabès GCT, qui permettront, à court et moyen termes, d’améliorer la qualité de l'air et par là, la qualité de vie de la population, à travers, la diminution des émissions de gaz selon les normes nationales et internationales.
Il s’agit notamment de la protection du littoral de la mer, limitrophe des usines par l’aménagement d’un nouvel espace pour amasser le phosphogypse conformément à des normes régissant la protection de l’environnement et des ressources hydrauliques.
Le GCT a souligné, dans un document, que pour la réalisation de ces objectifs plusieurs projets ont été programmés, notamment, celui de lavage de gaz d’ammoniac émanant des unités de production des engrais de DAP avec l’ajout d’un système de lavage final. La réalisation de ce projet, qui a démarré sera achevé au début de l’année 2016.
Un contrat relatif au projet d’intégration de la technique de traitement par absorption renforcée à l’unité de production de l’acide sulfurique est prévu lors du troisième trimestre de l’année en cours. Le coût de réalisation de ce projet est estimé à 45 millions de dinars.
Une fois achevée, ce projet permettra de réduire les émissions de dioxyde de l’acide sulfurique et garantira une économie d’énergie tout en respectant les normes nationales et internationales.
Par ailleurs, un groupe d’ingénieurs du GCT ont réalisé des expériences, couronnées de succès, au niveau des unités de production l’acide phosphorique visant l’élimination des mauvaises odeurs et ce dans le cadre d’un projet d’une valeur de 10 millions de dinars.
Enfin, et c’est là le plus important, le Groupe cessera l’exploitation des ressources hydrauliques grâce à la réutilisation des eaux de la station d’assainissement de Gabès dans le système de production et l’exploitation des eaux salées en provenance de la station de dessalement de l’eau de Bouchemma.
TAP
