Publié le 06-03-2018

Nidaa Tounes face à un « choix cornélien »

Les candidats se bousculent au portillon de Nidaa Tounes qui peine à trouver un Premier ministre qui plait à tous. 



Nidaa Tounes face à un « choix cornélien »

Considéré comme une machine à gagner des mandats, Béji Caid Essebsi rame pour trancher. Le choix est difficile. Le pays est au bord de l'abîme. Le peuple tunisien, boule dans la gorge, retient son souffle attendant anxieusement un dénouement heureux : arriver au choix d'un premier ministre.

Tout le monde s’en mêle, s’implique, suggère, propose, conseille, s’irrite, se fâche mais dont l’impartialité n’est pas souvent prouvée. Et cela n’augure rien de bon !

Jusqu’à ce dimanche matin, sur les ondes d’Express Fm, le dirigeant au sein du mouvement Ennahdha, Sahbi Atig, s’est dit réjoui à l’idée que Nidaa Tounes chercherait le nouveau chef du gouvernement en dehors de son mouvement, soutenant que le processus de transition démocratique est encore loin d’être achevé, et que le pays pullule de compétences.

"M. Béji Caid Essebsi n’aura plus que l’embarras du choix", a-t-il supposé.

Et pour cause, et à titre d’exemple,  Sahbi Atig  propose Mehdi Jomaa et Abdelkarim Zbidi.

«Mehdi Jomaa et Abdelkarim Zbidi font partie des personnalités déjà proposées pour la présidence du gouvernement, proposant par la même occasion : « Ennahdha est prête à participer au prochain gouvernement en prévenant qu'elle peut également faire partie de l’opposition». 

A contrario, et selon l’agence TAP, une source à la Présidence du gouvernement a démenti les rumeurs au sujet d'une éventuelle candidature de Mehdi Jomaa, déclarant en ces termes : "Le chef du gouvernement Mehdi Jomâa ne sera pas reconduit une deuxième fois."

Et de préciser, toujours selon TAP, "Le chef du gouvernement a affirmé auparavant avoir été chargé une fois, et qu’il ne le serait pas une deuxième, ajoutant que M. Jomaa croit que la démocratie commande l’alternance au pouvoir."


A.F.
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