Publié le 06-03-2018

Le parisien titre : ‘’Législatives en Tunisie : scrutin serré pour les islamistes d'Ennahda’’

C'est une période électorale qui s'annonce cruciale pour la Tunisie et sa stabilité. Mais c'est dans un climat de morosité que les Tunisiens étaient appelés aux urnes le 26 octobre pour les législatives avant la présidentielle du 23 novembre.



Le parisien titre : ‘’Législatives en Tunisie : scrutin serré pour les islamistes d'Ennahda’’

Près de quatre ans après la révolution qui a mis fin à la dictature de Ben Ali, la campagne a été marquée par la désillusion, sur fond de chômage et d'insécurité.

Pour le scrutin de dimanche, deux partis partaint largement favoris : les islamistes d'Ennahda, qui ont été au pouvoir pendant deux ans, jusqu'au début 2014, et le parti Nidaa Tounes (Appel de la Tunisie) du vétéran Béji Caïd Essebsi (qui à 87 ans sera candidat à la présidentielle), qui rassemble des opposants à Ben Ali mais aussi des anciens caciques du régime.

Selon les dernières tendances enregistrées dimanche soir, les deux formations sont arrivées en tête, devant largement tous les autres partis, mais elles étaient au coude à coude.

Les islamistes, qui étaient sortis vainqueurs des premières élections libres tunisiennes en 2011 avant d'être contraints de quitter le pouvoir, ont mis le paquet pour mobiliser leurs troupes pendant la campagne. Dotés de gros moyens, ils ont organisé des meetings partout.

Leur chef, Rached Ghannouchi, a exhorté les électeurs à donner « une autre chance » à sa formation, qui au lendemain de la révolution avait donc dirigé la Tunisie pendant deux ans dans le cadre d'une troïka formée avec deux partis séculiers : le Congrès pour la République de Moncef Marzouki et Ettakatol (socialiste) du président de l'Assemblée constituante sortante Mustapha Ben Jaafar.

« Nous avons réalisé le premier objectif de la révolution qui est la liberté, souligne Ghannouchi. Nous n'avons pas créé de miracle économique. Mais notre bilan économique est meilleur que celui des technocrates qui ont pris la relève de la troïka. »


leparisien.fr

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