Publié le 06-03-2018

Etats-Unis: un homme arrêté après avoir grimpé par-dessus la grille de la Maison Blanche

Un homme a été interpellé mercredi après avoir grimpé par-dessus la grille donnant sur la pelouse de la Maison Blanche, sans cependant atteindre le bâtiment où vit le président américain comme cela fut le cas il y un mois le cas lors d’un autre incident.



Etats-Unis: un homme arrêté après avoir grimpé par-dessus la grille de la Maison Blanche

«Vers 19H16, un individu a escaladé la grille nord de la Maison Blanche. Il a été immédiatement interpellé sur la pelouse par le Secret Service», a indiqué à l’AFP Edwin Donovan, porte-parole de la police d’élite chargée de la protection du président américain.

L’homme, a été transporté dans un hôpital proche, a-t-il précisé.

Agé de 23 ans, il a été identifié comme étant Dominic Adesanya, résidant à Bel Air, dans le Maryland. Il n’était pas armé au moment de son arrestation.

Dans une vidéo diffusée sur les télévisions américaines, on voit l’homme donner des coups de pieds à des chiens qui se jettent sur lui. Il est ensuite appréhendé par les agents du Secret Service.

Deux chiens blessés au cours de l’affrontement ont été transportés chez un vétérinaire, a précisé le Secret service.

Dans la soirée du 19 septembre, Omar Gonzalez, ancien militaire de 42 ans muni d’un couteau pliable dans sa poche, avait grimpé par-dessus la même grille puis parcouru plus de 60 mètres sur la pelouse avant de réussir à entrer par la porte principale au rez-de-chaussée du bâtiment. Il avait traversé plusieurs salles avant d’être finalement arrêté.

Le président et sa famille venaient de quitter la Maison Blanche, mais une polémique avait éclaté sur les failles des procédures de protection du président américain, provoquant l’ouverture d’une enquête et la démission de la directrice du Secret Service.

Placé en détention depuis son arrestation, Omar Gonzalez est notamment poursuivi pour intrusion illégale dans un édifice protégé, port d’une arme dangereuse et possession illégale de munitions.

Une juge fédérale a ordonné mardi une expertise psychiatrique après qu’une première évaluation eut conclu à son irresponsabilité pénale.


AFP

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