Publié le 06-03-2018

A quelques jours des élections, la Tunisie est dans la presse étrangère

Les médias internationaux s’intéressent à la Tunisie et pour cause, les élections législatives qui se tiendront la fin de cette semaine.



A quelques jours des élections, la Tunisie est dans la presse étrangère

Il s’agit en effet des deuxièmes élections démocratiques de l’histoire de la Tunisie moderne. La presse étrangère qualifie d’ailleurs la Tunisie du ‘cas unique’ ou du seul pays qui a échappé au chaos dans lequel ont sombré d’autres à l’issue du fameux printemps arabe.

Ainisi, l’article du New York Times ‘ Les nouvelles libertés en Tunisie engendrent le support de Daech’ revient sur la liberté d’expression acquise au travers de la révolution et se penche sur le phénomène du jihadisme où beaucoup de jeunes ont trouvé refuge, poussés pas le chômage, car la Tunisie malgré la transition démocratique qui poursuit son chemin, reste parmi les pays qui envoient le plus de jeunes en Syrie.

Libération revient de sont côté sur la dispersion de « l’opposition » face au parti islamiste Ennahdha.

« Divergences idéologiques, querelles d’ego et mode de scrutin à la proportionnelle laissant une chance aux petites écuries: les détracteurs des islamistes auront le choix entre une multitude de listes. Ennahda a su, pour sa part, préserver son unité et reste avec ses dizaines de milliers de militants revendiqués le seul véritable parti de masse organisé du pays ». L’article revient également sur le vote utile que le leader du Massar, Samir Taïeb appelle « supercherie ».
RFI a fait un reportage sur la jeunesse tunisienne, jeunesse qu’elle a qualifiée de désabusée et qui risque de marquer ces élections par son abstention tout comme pour les élections de 2011.

« La Tunisie est un pays jeune, 51% de sa population a moins de 30 ans. Mais, cette jeunesse cherche sa place, 4 ans après la révolution… en politique notamment. Alors que se profilent deux scrutins majeurs, les législatives du 26 octobre et la présidentielle du 23 novembre 2014, la participation des jeunes reste la grande inconnue. Car la nouvelle génération est touchée par la crise de confiance qui frappe aussi ses aînés ».
 


H.B.
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