Publié le 06-03-2018

Les réseaux sociaux s’enflamment autour de ‘ce n’est qu’une femme' de BCE

Ceux qui prêchent le progressisme et qui se sont, durant ces trois dernières années, mobilisés contre l’obscurantisme et l’application de la Chariaa, l’ont fait en se basant sur les acquis des femmes tunisiennes.



Les réseaux sociaux s’enflamment autour de ‘ce n’est qu’une femme' de BCE

Acquis réunis au travers de siècles de luttes et de réformes… « Nous sommes le pays de Tahar Haddad et de Bchira Ben Mrad » diront-ils, en se vantant d’une histoire où les femmes ont toujours occupé une place particulière.

Mais, quand le leader de l’un des principaux partis, dits progressistes, évite dans une émission télévisée, de traiter « d’égal à égal » une femme politicienne, rebondissant sur une vielle parabole et concluant par ‘ce n’est qu’une femme’… les réactions ne peuvent que s’enchainer.

Entre ceux qui s’indigent et ceux qui essaient de justifier, les positions se multiplient et les échanges sont plutôt tendus.

Beaucoup s’interrogent sur la position des féministes, membre de Nidaa, telles que Bochra Bel Haj Hmida et Saida Guarrache et exigent des excuses. D’autres sont dans la justification et essaient même de trouver un côté positif à cette déclaration en parlant de courtoisie.

Il pleut des réactions depuis hier, autour de cette déclaration controversée, car au final et si l’on est pour l’égalité hommes-femmes, on ne peut traiter une femme de n’être qu’une femme, même par courtoisie…
 


H.B.

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