Publié le 06-03-2018

Les prix des moutons oscillent entre 400 et 750 dinars dans les marchés de bétail

Le directeur des recherches économiques au ministère du Commerce et de l’Artisanat, Abdelkader Timoumi a estimé que les prix des moutons de sacrifice sont « relativement élevés par rapport à ceux de l’année écoulée, notamment dans les zones de production et les marchés traditionnels de bétail ».



Les prix des moutons oscillent entre 400 et 750 dinars dans les marchés de bétail

D’après lui, les prix des moutons dans ces marchés oscillent entre 400 et 500 dinars pour les bêtes dont le poids est moins de 40 kilogrammes (kg), entre 500 et 700 dinars pour les moutons d’un poids de 40 à 60 kg et entre 700 et 750 dinars pour les bêtes de sacrifice d’un poids de plus de 70 kg.

Le responsable a expliqué cette hausse, dans une déclaration accordée à TAP lundi, par l’évolution des prix des fourrages et la hausse des prix des moutons destinés à l’engraissement.
Le ministère de l’Agriculture avait estimé le nombre des bêtes de sacrifice disponibles à environ 1 million 40 mille moutons cette année, contre 930 000 l’année dernière.

D’après M. Timoumi, les Tunisiens préfèrent des moutons de moins de 40 kg , « or, l’offre est de loin moin que la demande pour cette catégorie », a-t-il affirmé.
Il y a lieu de rappeler que les autorités ont opté pour l’importation de 6000 moutons de l’Espagne, à vendre au kilo (10 dinars le kilo) au siège de la société « Ellouhoum » à partir de dimanche 28 septembre 2014.

Au total, on compte entre 15 et 20 points de vente habituels de moutons au Grand Tunis.
S’agissant du contrôle économique à l’occasion de l’Aid El Idha, Abdelkader Timoumi a souligné que l’accent sera mis sur le contrôle des opérations de vente des moutons importés à travers la mobilisation d’une équipe permanente d’inspection.

L’objectif recherché est de dissuader les pratiques illégales et les atteintes aux lois régissant les opérations d’achat.
Le ministère du Commerce œuvrera également, en collaboration avec les services de sécurité, à lutter contre le phénomène de prolifération des intermédiaires (Gachara), a encore indiqué le responsable.
 


TAP
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