Publié le 06-03-2018

Le Point, iTélé… quand la coupure d’électricité en Tunisie est rapportée par les médias étrangers

Hier et en fin d’après-midi, une coupure d’électricité a plongé la Tunisie dans le noir, durant plusieurs heures et ce, du Nord au Sud. La coupure a suscité l’inquiétude et les interrogations et a été rapportée par les médias tunisiens mais pas que.



Le Point, iTélé… quand la coupure d’électricité en Tunisie est rapportée par les médias étrangers

Ainsi, l’on pouvait lire, hier, iTélé qui annoncait 'le retour de l'électricité  sur Tunis après une coupure de qui a duré près de 2 heures'. Le média a même cité les grands quartiers de Tunis touchés par la coupure comme El Omrane, la cité Jardin, le Belvédère et la cité El Khadra qui ont été « de nouveau illuminés après environ 2 heures d'une coupure de courant qui a frappé tout le pays en raison d'une panne, selon les médias tunisiens ».

Le Point a, quant à lui, annoncé sur son site un effondrement du système électrique laissant indiquer un affaiblissement de l’État et l’on pouvait lire : « Cet événement illustre surtout l'affaiblissement de l'administration de la République de Tunisie. Un affaissement de l'État malgré les déclarations du Premier ministre Mehdi Jomaa voulant "remettre au travail la Tunisie". Cinq mois après sa nomination, le bilan est maigre. Ce technocrate élevé en France a été placé à la tête du gouvernement pour préparer la Tunisie aux élections, législatives puis présidentielles, ainsi qu'assurer la sécurité. Dans un contexte douloureux entre une Libye en capilotade et des régions du centre victimes du djihadisme, quinze soldats ont trouvé la mort en juillet dernier après une attaque d'un groupe revendiqué comme salafiste.

Dans un contexte régional complexe, de Tripoli au Caire, la frêle démocratie tunisienne compte désormais 95 listes candidates aux législatives. Et 34 candidats aux présidentielles de fin décembre. Cette nuit version watt alimente les soupçons de retour de l'ancien régime, d'intrusions étrangères (l'Algérie est pointée du doigt en interne par les islamistes tunisiens) et autres suppositions. Reste que ce dimanche 31 août, la STEG a démontré ses limites. Et prouvé que l'administration tunisienne est à bout de souffle. Plus qu'un complot contre la démocratie, la rupture de lumière pointe le délitement de la supposée puissance publique tunisienne. Vers 20 heures, la lumière est revenue, mais la rumeur ne s'est pas éteinte ».

Alors, dans l’attente d’explications mais surtout de mesures efficaces de la part du gouvernement, ce dernier ayant convoqué une réunion urgente avec les autorités concernées et a annoncé l’ouverture d’une enquête, tout le monde parle et spécule autour de cette coupure inquiétante qui laisse libre cours aux analyses et aux hypothèses.
Une affaire à suivre…
 


H.B.
coupure-010914-1.jpg

Dans la même catégorie