La Start up Act s’invite chez les chambres de commerce mixtes de Tunisie

La Chambre Américaine de Commerce en Tunisie a organisé à Tunis le mardi 13 Mars un petit déjeuner débat sur le thème de « Start up Act». 



La Start up Act s’invite chez les chambres de commerce mixtes de Tunisie

Cet événement est organisé conjointement avec les chambres de commerce mixtes membres du Conseil des Chambres Mixtes de Tunisie (CCM) et a été honoré par la présence de S.E Anouar Maarouf, Ministre des Technologies et de l’Economie numérique, des représentants des sociétés étrangères en Tunisie, du secteur publique et privé, ainsi que les représentants des chambres mixtes en Tunisie.

Mr. Foued Lakhoua, Président de la Chambre de Commerce Tuniso-Française et du CMM, a ouvert le débat en mettant en exergue l’importance du projet « Startup Act » pour la promotion du secteur privé.

Monsieur Naceur Hidoussi, Président de l’AmCham Tunisia, a remercié les participants pour leur présence afin de débattre la nouvelle loi « Start up Act » qui permettra à la Tunisie de s’ouvrir au monde. Mr. Hidoussi a précisé que cette loi se compose de 4 chapitres et 20 articles visant à promouvoir la création d'emploi dans le secteur, le financement des start up, protection de la propriété intellectuelle, les procédures administratives, la fluidité des financements et des avantages fiscaux. 

" Aujourd'hui, la technologie n’a ni barrières ni limites" a déclaré Mr. Naceur Hidoussi qui en substance a cité en exemple les sociétés comme Ali Baba et Skype. Ces dernières ont connu des démarrages timides avec des moyens très modestes et qui grâce à leur persévérance et acharnement ont bouleversé la technologie dans le monde entier. Le Lancement du start up act a été modéré par M. Mohamed Bridaa, Board Member de l'Amcham, Manager de Microsoft Tunisie.

SE, Monsieur le Ministre a relevé que projet de loi permettra à la Tunisie une intégration régionale aussi bien qu’internationale et impactera le changement de la vision économique.

Me Maya Boureghda, membre du panel et porte drapeau du projet, a relevé que les jeunes entrepreneurs tunisiens se sentent bloqués par des lois et barricadés par un système paralysant en insistant sur la nécessité de ce projet de loi qui va laisser travailler les jeunes entrepreneurs et les aider à voler de leurs propres ailes. Des mesures qui existent depuis une bonne dizaine d’années et qui ne sont pas appliquées devraient être prises afin de pouvoir rédiger ce projet de loi.Me. Boureghda a conclu son intervention en notant que le "Start Up Act" est définie comme la loi de l’espoir dont les mesures vont booster les entrepreneurs et les encourager à entreprendre tout en profitant des mesures de sécurité.

Monsieur Bassem Bouguerra a parlé de son expérience avec quelques startups et a exposé le cas des étudiants de l’école polytechnique qui ont présenté des projets de fin d’études innovants et dont la majorité d’entre eux ont décroché des contrats de travails en France et en Allemagne. Il a insisté sur le fait qu'il est impératif de les encourager à rester dans leur pays en leur facilitant la réalisation de leur projet.

Oussama Messaoud, manager de DATAVORA a présenté sa société et a parlé de son idée qui consiste à combler et exploiter les informations sur le marché du E-commerce et de présenter cette data sous une forme de package aux commerçants concernés. Il a aussi précisé que son entreprise est personnellement allé chercher les clients à l’étranger (USA), leur ont présenté leur savoir-faire et qu’ils s'étaient vus obligés de s’aligner à leur niveau de compétence afin de les satisfaire.

Mr. Noomane El Fehri était parmi les préents et est intervenu en se félicitant pour cette initiative de projet de loi grâce à laquelle le rôle de l’état deviendra un rôle de catalyseur et non de ralentisseur.
  



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