Publié le 06-03-2018

L'Allemagne envisage la gratuité des transports en commun afin de réduire la pollution dans les villes

Le gouvernement allemand propose la gratuité des transports en commun afin de réduire la pollution dans les villes, sous la menace d'amendes de l'UE et alors que la justice pourrait bientôt interdire les véhicules diesel dans certaines métropoles.



L'Allemagne envisage la gratuité des transports en commun afin de réduire la pollution dans les villes

Dans un courrier de plusieurs ministres allemands, dont celle de l'Environnement, adressé le 11 février à Bruxelles, Berlin dit envisager d'instaurer "la gratuité des transports publics afin de réduire le nombre des voitures particulières" en circulation, en concertation avec les Etats régionaux et les communes.

Cette lettre à la Commission européenne, dont l'AFP a eu copie, devra être testée dans cinq villes du pays, dont l'ancienne capitale Bonn (300.000 habitants environ) et Essen, métropole industrielle de la Ruhr qui compte près de 600.000 habitants.

Elle est néanmoins dévoilée alors que la chancelière Angela Merkel n'a pas encore finalisé son nouveau gouvernement. Ce qui en limite la portée. Parmi les trois ministres signataires de la lettre, seule celle de l'Environnement, la social-démocrate Barbara Hendricks, devrait être reconduite dans ses fonctions.

Le gouvernement envisage aussi de "fixer des règles contraignantes" aux bus et aux taxis pour qu'ils respectent des seuils de pollution.

Si le projet se concrétise, "au plus tard à la fin de l'année", Bonn, Essen, Herrenberg, Reutlingen et Mannheim devraient donc proposer aux usagers de voyager gratuitement à bord des bus, trams et autres transports en commun utilisés par des centaines de milliers de personnes chaque jour.

Une mesure qui si elle est mise en place devrait ravir les utilisateurs qui déboursent dans certaines villes comme Berlin 2,80 euros ou Munich 2,90 euros pour un ticket à l'unité.

AFP


H.B.N.

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