Publié le 06-03-2018

La croissance économique en Tunisie s’élèverait à 2,7% en 2018, selon un rapport de la BM

Le rapport 2018 de la Banque Mondiale (BM) sur les perspectives économiques mondiales prévoit une croissance économique en Tunisie de l'ordre de 2,7% en 2018, des estimations inférieures aux hypothèses retenues dans l’élaboration du budget de l’Etat au titre de l’année en cours, prévoyant un taux de croissance de 3%.



La croissance économique en Tunisie s’élèverait à 2,7% en 2018, selon un rapport de la BM

Les estimations de la Banque Mondiale pour l’économie tunisienne coïncident avec des prévisions qui tablent sur une croissance mondiale de 3,1%, tirée par une hausse des flux d’investissements plus importante que celle prévue en 2017, selon le même rapport.

Les pays émergents et en développement devraient enregistrer une croissance de plus de 4% en 2018. L’économie des pays développés connaîtra également une croissance en 2018.

Le rapport a résumé en 10 points " la consolidation de la reprise généralisée ", " le développement du commerce mondial " et " l’amélioration de la conjoncture des économies émergentes et en développement ".

Le rapport a conclu que les conditions de financement à l’échelle mondiale restent propices et ont alimenté une demande solide pour les actifs des pays émergents et en développement ainsi que des apports continus de capitaux à ces économies, soulignant que les perspectives à court terme pour les économies émergentes et en développement sont solides.

Le document a également indiqué que plusieurs risques de dégradation subsistent, l’un des plus importants découlant d’éventuels ajustements désordonnés des marchés financiers, alors que les taux d’intérêt sont à un niveau maximal historique et les évaluations d’actifs hautes.

Le rapport nous avertit par ailleurs, contre la montée des incertitudes entourant l’action publique et des tensions géopolitiques ainsi que le manque d’action des économies émergentes et en développement pour contrer les chocs négatifs, relevant que le ralentissement de la croissance potentielle dans les économies émergentes et en développement est préoccupant.

Le rapport a considéré qu’une crise pourrait avoir des coûts importants, faute de réformes, d’où la nécessité d’introduire de toute urgence des réformes structurelles pour stimuler la croissance à long terme.

TAP



Dans la même catégorie