Publié le 06-03-2018

Le H1N1 en Tunisie, une menace réelle à prendre très au sérieux !

La grippe aviaire ( H1N1) prend un autre relief après les dernières données dévoilées sur Mosaïque Fm, par la directrice des soins de base au ministère de la Santé.



Le H1N1 en Tunisie, une menace réelle à prendre très au sérieux !

Lors d'une conférence de presse, tenue hier, le ministre de la Santé Imed Hammami, a confirmé que l'indice d'infection par le virus, "H1 N1", ou grippe dite porcine, a atteint 6,5%.

Le ministre a annoncé cinq décès enregistrés et 20 autres personnes atteintes par ce virus très contagieux.

Selon le ministre, cet indice ne devrait pas dépasser 10% car, dit-il, la situation va devenir épidémique, mais, en soulignant que 300 mille vaccins sont actuellement disponibles et qu'une cellule de crise a été formée depuis une semaine pour contenir l’épidémie.

Pourquoi cette épidémie doit-elle être prise très au sérieux ?

Le virus A(H1N1) est nouveau.

« Ce virus arrive sur un terrain immunologique naïf ». Autrement dit, « personne n'a d'anticorps pour le combattre ».

Les conséquences ?

« Si l'on ne fait rien, l'infection de tous est inéluctable, avec une vie en société totalement bouleversée. L'objectif du Plan Pandémie est justement de limiter la diffusion du virus de façon à ce que la société soit la moins désorganisée possible ».

Des populations à risque ?

À l'échelle mondiale, 40% des cas graves (ces derniers étant très minoritaires par rapport à l'ensemble des cas) surviennent chez des enfants ou des adultes en général de moins de 50 ans et en bonne santé. Les autres cas touchent des patients souffrant de pathologies sous-jacentes (troubles respiratoires ou cardiaques, diabète, asthme...) ou ayant un système immunitaire affaibli (dû à un traitement anti-cancéreux, à une infection par le VIH...). Trois autres populations sont particulièrement fragilisées par ce virus A(H1N1) : « les femmes enceintes, les obèses sévères et les éthyliques chroniques ».

Un taux de mortalité encore difficile à évaluer ?

« Pour le virus pandémique, il se situerait entre 0,1% et 1% » avance prudemment Bruno Lina alors qu'il est de 0,1% pour la grippe classique. « Les personnes succombent à une infection virale aiguë (œdème pulmonaire pouvant conduire à une insuffisance respiratoire). » (FuturaSanté)



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