Publié le 06-03-2018

En vidéos : Les sacs en plastique disparaitront des grandes surfaces le 1er mars et de tout le pays vers la fin de l’année

Fabriqué en quelques secondes, il sert durant quelques minutes et met plus de 400 ans à se décomposer totalement… c’est le sac en plastique que les Tunisiens affectionnent particulièrement pour leurs courses.



En vidéos : Les sacs en plastique disparaitront des grandes surfaces le 1er mars et de tout le pays vers la fin de l’année

Nocifs pour l’environnement car ils tuent chaque année des milliers d’animaux, déversent leurs poisons partout et finissent accrochés dans les arbres, les sacs en plastique sont un vrai fléau.

Les Tunisiens en consomment un milliard chaque année, dont 30% (315 millions environ) provient des grandes surfaces. 315 millions de sacs qui constituent l’équivalent de 10 000 tonnes de déchets, selon le ministère.

Pour s’en débarrasser graduellement, le ministère des affaires locales et de l’environnement a signé une convention avec la chambre syndicale des grandes surfaces. Cette convention qui sera effective dans une semaine (1er mars 2017) consiste à interdire la distribution en caisse des sacs en plastique à usage unique.

L’alternative, n’est pas difficile à trouver puisqu’on a le traditionnel couffin, les sacs écologiques et les sacs en plastique moins légers (épaisseur> à 50 microns) et qui ne seront plus distribués gratuitement.
Une démarche que le ministre décrit comme « graduelle » et qui aboutira dans quelques mois à l’interdiction totale de la fabrication et de la vente des sacs en plastique à usage unique.

L’idée est d’accompagner les usines pour qu’elles fabriquent, avec les mêmes moyens des sacs réutilisables qui seront vendus pour être utilisés plusieurs fois. Il s’agit aussi de changer le comportement du consommateur pour qu’il contrôle l’utilisation des sacs et réfléchisse à des solutions alternatives, a annoncé ce matin, Riadh Mouakher.

Le ministère a donc opté pour une démarche progressives, en plusieurs étapes au lieu d’une démarche globale et radicale qui pourrait, toujours selon Riadh Mouakher ne pas fonctionner.

Ameur Larayedh, membre de la commission de l'environnement à l'ARP a insisté sur le rôle de la sensibilisation et sur la reconversion des indistruels sen vue de s'adapter à la dispairtion des sacs et en fabriquer d'autres biodégradables ou réutilisables.

Alors verra-t-on totalement disparaître ces sacs à usage unique d’ici la fin de l’année ? Verra-t-on la police environnementale contrôler les dépassements, notamment en dehors des grandes surfaces ? Les mois prochains apporteront une réponse…
 

 


H.B.

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